Qu’est ce qu’un handicapé, si on se réfère à cette citation, un individu qui n’a pas réellement un statut d’être humain? Qui n’a pas accès à notre société ? Au nom de qui, de quoi ? Un individu où la notion d’handicap est constitutive de sa personne ?
Pour répondre à ces diverses interrogations, j’ai choisi d’étayer ce dossier grâce à mon premier stage de formation. Je l’ai effectué dans un Service d’Activités de Jour (SAJ) accueillant des adultes déficients intellectuels avec ou sans troubles associés, notamment des psychoses.
J’ai choisi de cibler principalement les difficultés et potentialités des usagers du fait de leur psychose tout en me référant également aux conséquences de la déficience intellectuelle ayant un rôle majeur dans la compréhension de mon étude.
Ce dossier m’a permis de m’apporter quelques notions théoriques par rapport à un public psychotique tout en me référant aux expériences professionnelles que j’ai pu acquérir.
J’ai ainsi tenté de faire des liens et de me rendre compte du véritable intérêt de chacune des activités mises en place. En effet, au début de mon stage, j’avais tendance à ne pas penser aux réels objectifs de chacune d’entre elle. Je me retrouvais plus dans « l’agir ».
On peut se rendre compte de la diversité de cette pathologie et aux différents besoins propres a chacun, ce qui m’amène à des réflexions au niveau des prises en charges collectives. En effet, le groupe permet un accès à la socialisation pour ces personnes très anxiogènes et en replies mais il peut influer sur l’expansion des délires. Lorsqu’un usager est totalement « déconnecté » de la réalité, ses paroles viennent envahir les autres, ce qui provoque d’intenses excitations.