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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dossier réseau partenariat en IME

Dossier réseau partenariat  en IME

La définition du partenariat repose dans le contexte du travail social et médico-social sur les notions de valeurs partagées qui sont traduites de manière formelle par des chartes, ou, dans une forme plus élaborée, sur la notion d’opérationnalité, traduite par des conventions. Ce partenariat opératoire peut être spontané ou imposé par un dispositif légal ou une commande relevant des politiques publiques.

Même si, au sein de l’établissement, on ne parle quasi exclusivement que de partenariat, l’on peut constater dans les faits, que le travail en réseau et le partenariat se conjuguent dans la complémentarité. Le premier développe une logique d’acteur par une recherche de l’innovation « sur mesure » répondant à la singularité du projet du jeune, le second s’inscrit dans une logique institutionnelle qui élabore des méthodologies d’intervention visant la transversalité des situations.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

La Participation des Populations affectées par les crises dans l’Action Humanitaire

Les agences humanitaires ont longtemps pensé qu’accroître la consultation et la participation des personnes affectées par les crises améliorerait la capacité de rendre compte et la qualité de l’assistance humanitaire. Et plus encore, la participation devrait se révéler comme la reconnaissance du droit des populations affectées à l’autodétermination. La pensée, le discours et les politiques des acteurs humanitaires ont reflété ces aspirations mais, en réalité, l’impact au niveau du terrain s’est avéré faible.

Il y a indubitablement de réels obstacles à la participation : le manque de temps pour la consultation dans les situations où des vies sont menacées, le manque de structures sociales cohérentes au sein des populations déplacées ou la peur de mettre les personnes en danger, pour n’en citer que certains. Face à ces difficultés, la communauté humanitaire s’est montrée hésitante quant à la mise en pratique de ces idées.

Dossier représentations sociales : les exclus

Aujourd’hui en France, quatre personnes sur dix de 75 ans ou plus vivent seules dans leur logement. D’autre part le vieillissement de la population conduit à faire de l’isolement et de la solitude des personnes âgées un enjeu de société. Ces constats amènent-ils à penser que les personnes âgées sont exclues ? Tout d’abord nous nous sommes interrogées sur l’évolution des représentations sociales de la vieillesse à travers l’histoire ; puis nous avons étudié les effets du vieillissement physique et psychologique. Ensuite dans quelle mesure les personnes âgées sont touchées par la solitude ? Enfin vieillir est-ce devenir dépendant ?

Les représentations sociales

Nous développons tous une perception d’autrui, à partir de quelques repères qui nous servent à situer notre interlocuteur : son physique, sa démarche, ses vêtements, des signes distinctifs. Par exemple, la casquette ou les vêtements de marque pour le jeune adolescent des cités, l’attaché-case pour le cadre dynamique ou encore le collier de perles fines pour la bourgeoise. Ces éléments peuvent paraître caricaturaux et pourtant ils sont actifs dans notre perception d’autrui.

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

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