Mon diagnostic de départ était le suivant : La personne en situation de handicap souffre d’une image négative qui freine considérablement son intégration. La citoyenneté est un concept très en vogue mais qui, dans le cas d’adultes déficients mentaux, ne peut être pleinement expérimentée faute du manque de valorisation de ces personnes. En effet, celles-ci sont inscrites, en général, dans une spirale d’échec scolaire, familial, professionnel et même parfois sentimental. Mon objectif était double au travers d’une activité un peu nouvelle : revaloriser ces personnes, c’est à dire leur faire prendre conscience de leurs capacités et non plus de leurs incapacités, mais aussi essayer de changer le regard d’autrui.
Qualifier une musique de vivante laisserait supposer qu’il existe des musiques mortes. Ce n’est pas le cas et ce n’est pas dans ce sens qu’il faut comprendre l’intitulé de l’activité.
La musique est une activité de détente, ludique ou véritable moyen d’expression, elle a toujours fait partie du quotidien de l’Homme. Elle est définie comme l’art de combiner des sons d’après des règles, variables selon les lieux, les époques, les cultures, et d’organiser une durée avec des éléments sonores.