LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

DF 1 : Éthique et déontologie : l’ES est-il un professionnel engagé ?

DF 1 : Éthique et déontologie : l’ES est-il un professionnel engagé ? Je pense que l’on peut conclure que l’engagement professionnel est directement lié à l’éthique personnelle. Pour éviter les dérives de cet engagement il y a un code de déontologie qui fixe des règles de bonne pratique. En conclusion, on peut se poser la question de la rédaction d’un code de déontologie universel pour la profession d’ES en vue de rassembler la profession autour de valeurs communes établies dans un cadre juridique et prenant en compte la diversité des structures.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

L'acte éducatif à travers la peinture
Lorsque je partis en stage, l’idée de mettre en place une activité peinture était loin d’être un projet. Mais une fois arrivée en ces lieux assez impressionnants, je ne pu m’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose à faire ici. Dans un premier temps, je pensais monter un atelier photo avec pour finalité un « story board », mais c’était déjà au programme de l’atelier conte.
Dossier Partenariat et Réseau dans un CHRS
Le travail en partenariat fait donc partie des principes et des enjeux des CHRS. Les éducateurs dans ce type d'établissement n'agissent pas seuls et sont entourés de nombreux partenaires et réseaux. Cette notion est essentielle afin de pouvoir disposer d'un maximum d'outils pouvant être à la disposition des usagers. L'entretien de ce contact partenariat permet de faciliter l'accès des personnes accompagnées aux différentes institutions.
Dossier Partenariat et Réseau en CHRS
3.2 L’équipe pluridisciplinaire de la structure et ses missions. L’équipe du CHRS est composée de deux Conseillères d’Education Sociale et Familiale, de trois Educateurs Spécialisés ainsi que d’une Assistante de Service Social. L’équipe éducative travaille sans différenciation de mission. Les travailleurs sociaux travaillent toujours en binôme sur l’accompagnement individualisé d’une personne. Les binômes changent pour chaque personne accueillie. En complément de l’équipe éducative, il y a une psychologue qui intervient deux fois par semaine pour le suivi psychologique des résidents. Au sein du CHRS, les travailleurs sociaux accompagnent les personnes vers l’autonomie (financière, administrative et sociale), mais également vers l’insertion ou la réinsertion sociale et professionnelle. La mission prédominante au sein du centre d’hébergement est pour moi le soutien moral, l’écoute et l’accompagnement des personnes accueillies. Néanmoins, les missions sont vraiment multiples en fonction des situations, des besoins et du projet de chacun. Les travailleurs sociaux sont souvent à l’extérieur pour accompagner au mieux les personnes dans leurs rendez-vous aussi bien médicaux que juridiques ou administratifs. L’objectif fondamental de toutes ces démarches étant, le retour au logement individuel et indépendant pour les personnes accompagnées.

IV. Partenariats et réseaux du CHRS. 4.1 Le CHRS et ses partenaires. L’idée de partenariat a pris une place importante dans le champ du social, à tel point que le principe de « travail ensemble » semble être entré dans les pratiques de l’action sociale. En effet, après m’être renseignée, de plus en plus de structures travaillent en lien avec d’autres institutions autour d’un projet commun, le but étant d’utiliser les aptitudes de chacun pour atteindre l’objectif fixé en faveur du public. Les institutions se tournent désormais vers d’autres institutions afin de répondre plus globalement à la prise en charge des usagers. Ensembles, les partenaires peuvent répondre aux besoins qu’ils n’étaient pas en mesure de mener à bien seuls, ce qui les rend complémentaires. Au sein de mon lieu de stage j’ai pu rencontrer et me renseigner sur les partenaires et le réseau dont dispose le CHRS. J’ai alors pu rencontrer un éducateur spécialisé du SATO (Services d’Aide aux Toxicomanes), qui est chargé du suivi d’une femme résidant au sein du CHRS. Ce professionnel vient régulièrement à la rencontre des référents éducatifs de Madame L. afin d’échanger sur sa santé et sa situation en générale. Suite à cet entretien les professionnels gravitant autour de la situation de Madame se rendent ensemble à son domicile, pour discuter avec elle. Ces entretiens sont réguliers et permettent un meilleur suivi. Le but commun étant la santé et le bien être de Madame L. afin qu’elle puisse s’épanouir pleinement dans son rôle de mère et cela sans risque de rechute ou de problèmes liés à la prise de stupéfiants. Le SATO est donc un appui pour le CHRS, une structure reconnue et pouvant apporter des aptitudes que les professionnels du CHRS n’ont pas forcément, notamment liées aux notions de dépendances et d’addiction. Le chargé du suivi de Madame L., dépendant donc du SATO, est d’un grand soutien pour les professionnels du CHRS. Le SATO et le CHRS travaillent régulièrement ensembles et sur différentes situations, selon les besoins de chacun. Selon Guy Pelletier , le partenariat doit s’inscrire dans le temps et dans une démarche de projet finalisé, il n’est pas une relation hiérarchique mais une relation privilégiée, les partenaires doivent tous y trouver une source d’intérêt. Il y a donc une totale liberté d’action et d’autonomie pour chacun des partenaires. Chaque action partenariale nécessite du temps et de la patience, elle doit faire l’objet d’évaluations continues et au final on doit pouvoir mesurer une évolution.
Faut-il sanctionner pour éduquer?
Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?

Connexion

Educateur de jeunes enfants

Abonnement

Recherche