Suite à mon expérience et à cette recherche, j’ai pu constater qu’il n’existe pas une seule catégorie homogène de déficients auditifs : tous les degrés existent ainsi que toutes les combinaisons possibles entre gravité du handicap, données d’intelligence individuelles, données sociologiques, aptitudes à la vie collective.
Aussi, est-il nécessaire de tenir compte de la spécificité de chacun à la fois dans les modes de communication et dans l’appropriation des valeurs, et ce d’autant plus que nous ne pouvons espérer une amélioration du taux de la surdité dans le temps.
Par ailleurs, ce travail d’approfondissement m’a permis de mettre en avant les difficultés et les obstacles de communication que peuvent rencontrer les sourds, les malentendants et les entendants. Ces difficultés de communication sont les mêmes pour les personnes déficientes auditives que pour les entendants. Celles-ci sont d’ordre linguistique (langue ayant un code différent) et psychologique (le jeune ne se sent pas concerné, ne veut pas parler).