Au sein de cette structure beaucoup d’enfant présente des troubles mentaux ou de comportement et rencontrent des difficultés d’intégration scolaire dans une école ordinaire. En effet, les enfants et adolescents présentant ces troubles sont considérés comme handicapé. Le principe du droit à l’éducation des enfants et des adolescents handicapés est inscrit dans la loi du 10 juillet 1989 relative à l’orientation et à l’éducation.
Cependant la réalité de sa mise en œuvre n’a pas toujours été satisfaisante. La loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », a donc été adoptée. Elle a permis la création de la Maisons départementales pour les personnes handicapées. Il s’agit d’un lieu unique d’accueil et de reconnaissance des droits pour l’ensemble des usagers, enfants et adultes, et quel que soit leur handicap.
Il est indéniable que la loi du 11 février 2005 constitue une avancée majeure dans la prise en compte du devoir de solidarité national en faveur des personnes handicapées. Cette loi ouvre une nouvelle ère dans la prise de conscience des droits des personnes handicapées et exprime l’obligation pour tous les secteurs de la société d’assumer leur responsabilité. Toutefois, il convient de reconnaître que le manque de moyen et de personnels spécialisés dans l’accompagnement constitue une préoccupation pour les parents des élèves handicapés et des associations qui sont sur le terrain. Qu’en est-il des formations du personnel qualifié dans l’accueil et dans l’accompagnement ? Comment convaincre les écoles qui ont encore des réticences ? Comment changer le regard des autres élèves. Telles sont les questions qui subsistent sans pour autant minimiser les progrès de cette loi.