Dans le travail social, on considère comme temps libre tout temps informel où l’usager n’est pas en prise en charge, à l’école, au travail ou en activité. Il s’agit donc des moments où l’usager est libre de choisir ce qu’il veut faire dans l’espace et le temps qui lui sont donnés. Par exemple, dans un IMPro (Institut Médico Professionnel), les temps libres les plus repérés sont le temps d’attente avant les cours, les récréations et le temps d’après le repas. Il y a aussi de nombreuses périodes de temps libres ou « temps de flottement » entre les activités où lorsqu’il y a un souci d’organisation.
En général, pour le professionnel, il y a deux façons de gérer ce temps ; soit on laisse la personne trouver ses propres occupations, soit on lui propose des activités pour occuper son temps libre.
On peut donc considérer le temps libre sous différents angles.
Il apparait que le temps libre est intimement lié à l’espace où il se déroule. Dans une démarche éducative on ne peut proposer du temps libre à un usager sans considérer d’abord le lieu dans lequel celui-ci va se trouver. Cela n’a pas été abordé mais il est aussi important de proposer une durée adaptée à la personne, selon le lieu.
L’appréhension du temps libre est aussi intimement liée aux connaissances, à l’imagination et à l’éducation d’une personne. Chaque individu aura sa propre façon de vivre son temps libre. Pour certains il sera facile et agréable, pour d’autre il sera pénible et angoissant. Il est donc important de prendre en compte la personne pour lui offrir un temps libre adapté, durant lequel elle pourra se gérer, se créer, ou tout simplement se détendre, sans ressentir d’angoisses.