Ce projet s’adresse aux couples ou aux mères / pères célibataires d’enfants de moins de trois ans. A travers ce projet, je souhaite faciliter l’accès aux diverses démarches concernant leur enfant, ainsi que leur compréhension. J’espère pouvoir leur apporter une certaine autonomie dans la vie avec leur enfant. Par autonomie, j’entends la définition du terme qui signifie « la liberté de comportement d’un individu, sa faculté d’agir avec indépendance », définition tirée de l’encyclopédie Lintern@ute. C’est aussi en cela que ce projet rentre dans les missions d’accompagnement du CLLAJ. En effet, l’accompagnement se centre principalement autour d’un travail sur l’autonomie du jeune adulte, autonomie à tous les niveaux (logement principalement, mais aussi au niveau de la gestion d’un budget, du quotidien, de l’emploi…).
Ainsi la grande finalité du projet serait l’indépendance des jeunes adultes que nous accompagnons, indépendance dans leurs démarches quelles qu’elles soient avec leur enfant présent ou à naître.
J’ai pu constater que malgré le nombre réduit de personnes, les quatre personnes présentes ont énormément participé contrairement à ce que j’avais pensé. En effet, je pensais au début qu’un trop petit groupe aurait inhibé les échanges, me disant que les mères étant réservées, elles n’oseraient pas parler d’elles-mêmes et de leurs propres expériences aux autres qu’elles ne connaissaient pas. Et bien au contraire, le fait que c’était un petit groupe a favorisé les échanges entre les mères. Je dirai même qu’elles se sont senties beaucoup plus à l’aise avec ce nombre réduit de personnes présentes. Ce fut un groupe plus intimiste, donc moins de gêne à parler devant les autres car il n’y avait pas beaucoup de mères présentes.
De plus, il n’y a eu aucun jugement de la part des mères envers les autres. Chacune avait une expérience de vie différente, il n’y avait pas deux mêmes situations, donc pas de jugement des appréhensions que certaines pouvaient avoir vis-à-vis de leur grossesse, des questions qu’elles pouvaient se poser. Au contraire, il s’est même créé un climat d’entraide et de réconfort. Celles qui avaient de l’expérience puisque déjà mères ont ainsi cherché à rassurer celles qui étaient enceintes de leur premier enfant et qui de ce fait se posaient beaucoup de questions.