« L’objet de cet enseignement est de présenter les éléments fondamentaux du droit et des
institutions françaises en les intégrant dans le champ professionnel d’intervention des éducateurs.
« Cette unité juridique doit répondre à quatre nécessités professionnelles :
1/ Donner aux étudiants des connaissances juridiques de base ;
2/ Leur permettre d’acquérir une information suffisante sur le dispositif institutionnel dans le
cadre duquel se situera leur action ;
3/ Familiariser de futurs professionnels avec des modes de raisonnement juridiques pour
l’exercice d’une profession confrontée en permanence à des problèmes de régulation de conflits ou de
situations par rapport à une règle ;
4/ Analyser la complexité des approches juridiques dans des dispositifs au carrefour des
sphères publiques et privées. »
L’établissement n’emploie, rappelons-le, que des éducateurs spécialisés diplômés d’état. Toujours
dans la continuation des scénarios fiction évoqués dans cette partie des perspectives, en poussant à son
extrême la logique du « qui paie décide », l’Etat pourrait remettre en cause l’utilité de ce fonctionnement.
En effet, surtout si on le compare à d’autres instituts de rééducation, le coût peut paraître élevé et
nécessite d’ailleurs chaque année un recours en contentieux pour payer le prix de journée à la hauteur de
son estimation par l’institution, le Préfet arrêtant un prix moindre. Dans le contexte de fragilité actuelle
que connaît l’association, une réduction du coût du deuxième établissement dont elle a la gestion pourrait
être une condition avancée pour sa subsistance. L’argent étant le nerf de la guerre, c’est un déclencheur
important de la redéfinition du métier d’éducateur spécialisé-« la Convention Collective de 66, ça coûte
cher ! ». Les inégalités s’accroissent, la fracture sociale se creuse, l’Etat est de plus en plus sollicité et
chaque association revendiquant une action sociale réclame sa part du gâteau ! ! !