Les raisons qui m’ont poussée à faire des recherches sur la schizophrénie sont multiples. D’une part, je cherchais personnellement à en savoir plus sur cette maladie qui affecte un de mes proche afin de mieux comprendre ses comportements et de pouvoir mieux l’accompagner, d’autre part et avec une vision plus professionnelle, j’étais sûre que cette étude me serait utile dans mon futur métier d’éducatrice spécialisée.
La schizophrénie est une maladie psychique complexe mais c’est surtout le manque d’informations à son sujet et le clivage des personnes présentant cette maladie qui implique cette stagnation au niveau de la prise en charge éducative. En effet, dans les représentations, une personne schizophrène est bien souvent associée exclusivement à la prise en charge en service de psychiatrie ; et qui dit service de psychiatrie dit maladie mentale, et enfin « folie ». « Folie » qui fait peur, « folie » que l’on doit oublier et cacher derrière de hautes forteresses expliquera Foucault dans de nombreux ouvrages.