De nombreux dispositifs sont installés au bénéfice de personnes atteintes d’handicap d’ordre mental tel que l’autisme.
Or, il ne s’agit pas ici de viser l’autonomisation de ces personnes, mais seulement de les distraire. Le projet que je propose a, lui, pour finalité l’autonomie des personnes autistes.
Le rôle du travailleur social étant de s’adapter aux besoins et aux difficultés de son public. C’est ainsi qu’il devient possible à une personne déficiente d’accomplir les mêmes gestes qu’une autre dite « ordinaire » avec des moyens adéquats à la situation. Le projet proposé dans ce travail illustre tout à fait ces propos. En effet, avec des dispositifs d’ordre humains et financiers particuliers et peu onéreux, l’accès aux transports publics devient possible à des résidents touchés d’autisme léger. Bien que cela exige du temps et des répétitions, ces derniers peuvent être en mesure de se déplacer seuls et se rendre de manière autonome dans des lieux souhaités. Cette forme d’indépendance leur permet de se sentir libres, autonomes, leur procurant ainsi un sentiment de confiance en soi, ce qui permet l’épanouissement.