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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

EP : Les économies d’eau et d’énergie en ZUS

EP : Les économies d’eau et d’énergie en ZUS La politique actuelle incite donc les consommateurs à effectuer des économies d’eau et d’énergie. On entend par économies d’énergie l’ensemble des actions économiquement rentables entreprises pour réduire les consommations d’énergies. Dans ce contexte j’ai tenté de voir comment ces consignes étaient appliquées et comprise par la population. En tant qu’étudiante en économie sociale familiale j’ai été sensibilisée à ce sujet d’actualité qui a un double aspect tant environnemental qu’économique. J’effectuerai donc une étude sur les économies d’eau et d’énergie au sein des ménages. De part l’augmentation des consommations certaines familles éprouvent de plus en plus de difficultés à payer leurs factures. En effet les factures d’eau et d’électricité représentent une part importante dans le budget des familles. Mon étude consistera à montrer que les factures d’eau et d’électricité peuvent atteindre des sommes souvent difficiles à assumer pour les familles à revenus modeste.

Depuis quelques années les politiques publiques visent à transformer les comportements de consommation des différents usagers en jouant essentiellement sur des leviers incitatifs et informatifs. Les organismes publics multiplient les enquêtes pour évaluer les impacts de cette sensibilisation sur les pratiques individuelles, afin de prouver que les comportements éco- responsables s’amplifient. La maitrise des consommations d’eau et d’électricité est devenue un réel enjeu social, économique et culturel. Mon étude auprès des usagers du centre socioculturel et des locataires de l’office HLM a révélé la nécessité d’intervenir en matière de gestion d’eau et d’électricité. C’est donc, pour cette raison que j’ai mis au point un projet qui avait pour thème la création de permanence d’information sur les économies d’eau et d’énergie afin que les locataires puissent maitriser au mieux leur consommation et ainsi voir le montant de leur facture diminuer.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Documents associés

Les travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme.

INTRODUCTION Depuis les années 80, le terme d'illettrisme est apparu comme "un boulet de canon", révélant une réalité qui paraissait absente. En effet, on découvre qu'une partie de la population ne maîtrise pas suffisamment l'écrit malgré une scolarité obligatoire pour toute personne de moins de 16 ans. Face à ce "fléau", la lutte contre l'illettrisme devient une priorité nationale, dès 1984, avec la mise en place du G.P.L.I. (Groupe Permanent de Lutte contre l'Illettrisme) . Avec la loi d'orientation de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, ce positionnement a été réaffirmé. Ainsi, en 1998, on a évalué, en France, le nombre de personnes en situation d'illettrisme à environ 3,5 millions. Elles doivent vivre avec ce handicap dans tout ce qui touche leur vie quotidienne, professionnelle, administrative... De plus, cela génère une profonde souffrance, un mal secret que l'on redoute de révéler, d'autant plus qu'il renvoie à une succession d'échecs dont le premier est bien évidemment scolaire. Compte tenu de cela, on imagine bien que ces 3,5 millions de personnes ne représentent en fait qu'une partie de la réalité de l'ampleur de ce handicap. Je tiens à préciser ceci : afin de faciliter l'écriture et la lecture de ce mémoire, j'utiliserai le terme d'"illettré" au profit de celui de personne en situation d'illettrisme. Malgré l'utilisation de ce terme, qui peut être perçu comme péjoratif, je ne limiterai pas la personne au fait qu'elle est illettrée mais tiendrai avant tout compte que ce sont des personnes à part entière. L'illettrisme peut être défini comme étant un "état de personnes de plus de 16 ans, ayant été scolarisées, et ne maîtrisant pas suffisamment l'écrit pour faire face aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle, sociale, culturelle et personnelle" . Les travailleurs sociaux sont régulièrement en relation avec des personnes en situation d'illettrisme. C'est pourquoi, il me semble nécessaire de mener une réflexion sur ce thème non seulement en tant que futur travailleur social mais également en tant qu'individu. A partir de ce constat, j'analyserai le rôle des travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme et je supposerai qu'il est plus aisé pour une personne en situation d'illettrisme d'appréhender son handicap si elle est accompagnée par un travailleur social. Afin de mettre en avant le positionnement des travailleurs sociaux, je débuterai en précisant les axes méthodologiques que j'ai choisis afin de traiter ce thème.

Comment une information personnalisée peut venir soutenir une politique de réinsertion professionnelle et sociale ?

Dans le cadre de ma formation de conseillère en économie social et familiale et de la réalisation de mes stages pratiques, j’ai convenu de poser mon regard sur le public des familles monoparentales, régulièrement rencontrées dans les institutions et structures. Ce public a suscité mon intérêt tout au long de ma formation car ces situations de monoparentalité sont de plus en plus visibles et sont le reflet d’une évolution de la famille. La définition la plus proche de mon point de vu s’orient e vers celle de l’Insee soit : « Une famille monoparentale comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires (n'ayant pas d'enfant)1»

On comptait 680 000 familles monoparentales en 1962, 1,5 million en 1999, pour arriver à environ 2 millions aujourd’hui. Soit une progression de plus de 50 % en une cinquantaine d’années. La première question que j’ai formulé est : « Quelles sont les réelles difficultés et les conséquences que doivent surmonter les familles monoparentales? »

La sensibilité des familles monoparentales à la pauvreté est d’autant plus forte que la situation de parent seul génère des surcoûts. Les dépenses liées au logement pèsent particulièrement lourd dans le budget des familles ainsi que les modes de garde (Herpin & Olier, 1998), et cela même si les transferts sociaux réduisent fortement la pauvreté économique de celles-ci.

Symbolique de la consommation dans les familles ayant un faible pouvoir d'achat

La production en occident croit de plus en plus vite et ce depuis la révolution industrielle. C’est la naissance de la société dite de consommation, une société où la population est soucieuse de son niveau de vie. On peut repérer plusieurs étapes depuis un demi-siècle. Dans les années 1950 et 1960, le salariat est intégrateur, les classes sociales sont hiérarchisées. Les consommateurs sont fiers d’arborer les signes de leur enrichissement : voiture, appareils électroménagers, vacances...Nous entrons dans la production standardisée et dans la consommation de masse. Les années 1970 et 1980 se caractérisent par la tertiarisation des emplois et la qualification de la main-d’œuvre. La structure familiale ne contraint plus les comportements. Le symbolique de la consommation s’y emploie activement : hypersegmentation des consommateurs, prolifération artificielle de l’offre, publicités fondées sur les styles de vie. Les années 1990 marquent un revirement brutal. Le chômage est massif, précipitant les consommateurs dans l’inquiétude. La peur de l’avenir incite au repli sur soi. Selon R. Rochefort , une nouvelle symbolique de la consommation voit le jour, liée à ces temps de crise : « la rassurance ». Les thèmes qui lui sont associés sont le terroir, la famille, la tradition, la santé et la solidarité.

Sortir de la rue quand on est sans-abri
Silhouettes isolées, groupes compacts, les média n’en parlent quasiment qu’à l’arrivée, chaque année, des premières nuits de gel et que le premier mort est retrouvé dans la rue. Pourtant ils sont de plus en plus nombreux, jour après jour, semaine après semaine, à hanter les rues de Paris. Et comme le rappelle Fabien Tuleu1, Délégué Général d’Emmaüs France : « On ne meurt pas de froid, on meurt de pauvreté ». Certains ont choisi ce mode de vie, trouvant dans cette errance l’expression de leur liberté, faisant ainsi perdurer la lignée des vagabonds d’autrefois, mais ce n’est pas la majorité. Pour la plupart, c’est en effet, une rupture, un enchaînement d’événements, une suite de problèmes économiques, familiaux, de santé, liés ou non à une faiblesse psychologique qui les a projetés dans la rue. On constate que la fracture est souvent brutale et qu’une sorte de point de non retour est facilement franchi.

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