Depuis les années 2000, on voit apparaître dans les médias le phénomène des « nouveaux pères ». Plus impliqués, plus proches des enfants à priori que leurs aînés, ils se sont trouvés une nouvelle place au sein de la famille moderne.
Les psychiatres se sont intéressés très tôt à la relation mère-enfant, et à la nécessite de ce lien fusionnel. Dans cette relation, le père a longtemps été oublié. Les spécialistes ne l’ont inclut dans les recherches sur le développement de l’enfant que dans les années 1990.
Ces constats m’ont amenée à me poser plusieurs questions : Pourquoi ces « nouveaux pères » sont-ils apparu ? A quel moment dans l’évolution de la société ? Qu’est devenue la traditionnelle mère de famille ? Est-ce un phénomène véhiculé par une certaine élite, les sociologues, les chercheurs en psychologie, voire les médias qui mettraient en avant un phénomène isolé ? Ou est-ce une réalité de terrain ?
Cette réflexion m’a donné envie de m’intéresser à la modification du statut du père. J’ai donc choisi d’articuler mon travail de recherche autour de la question de départ suivante :
Pourquoi les nouveaux pères sont-ils plus impliqués dans la vie de famille ?
La réalisation de ce mémoire m’a permis de développer une démarche de recherche sur un thème qui m’interpelle : l’implication des nouveaux pères dans la vie de famille.
Ce sujet me concerne en tant que travailleuse sociale et future mère : Comment expliquer l’implication des nouveaux pères dans la vie de famille ? J’ai pu, grâce à un travail de recherche et d’enquête, trouver une réponse : l’émancipation des femmes a permis aux pères de trouver une nouvelle place dans la vie de famille.
Mon enquête de terrain, auprès de deux pères des générations précédentes m’a permis d’éclairer l’évolution de la place des jeunes pères eux aussi interrogés, mais aussi de concrétiser mes recherches.