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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Symbolique de la consommation dans les familles ayant un faible pouvoir d'achat

Symbolique de la consommation dans les familles ayant un faible pouvoir d'achat

La production en occident croit de plus en plus vite et ce depuis la révolution industrielle. C’est la naissance de la société dite de consommation, une société où la population est soucieuse de son niveau de vie. On peut repérer plusieurs étapes depuis un demi-siècle. Dans les années 1950 et 1960, le salariat est intégrateur, les classes sociales sont hiérarchisées. Les consommateurs sont fiers d’arborer les signes de leur enrichissement : voiture, appareils électroménagers, vacances...Nous entrons dans la production standardisée et dans la consommation de masse. Les années 1970 et 1980 se caractérisent par la tertiarisation des emplois et la qualification de la main-d’œuvre. La structure familiale ne contraint plus les comportements. Le symbolique de la consommation s’y emploie activement : hypersegmentation des consommateurs, prolifération artificielle de l’offre, publicités fondées sur les styles de vie. Les années 1990 marquent un revirement brutal. Le chômage est massif, précipitant les consommateurs dans l’inquiétude. La peur de l’avenir incite au repli sur soi. Selon R. Rochefort , une nouvelle symbolique de la consommation voit le jour, liée à ces temps de crise : « la rassurance ». Les thèmes qui lui sont associés sont le terroir, la famille, la tradition, la santé et la solidarité.

Dans la consommation, la décision économique devient quête de reconnaissance, d’identité individuelle et sociale, sous le regard réel ou supposé des autres auxquels on se compare ; chacun est pris dans un filet d’images, modèles, représentations et valeurs qui s’imposent dans chaque réseau social, créant des obligations que l’on ressent comme personnelles, ce qui empêche de manifester son identité et de se valoriser autrement. Toutes les familles ayant un faible pouvoir d’achat n’accordent pas forcément de l’importance à la consommation. Toutes les familles qui accordent de l’importance à la consommation ne le font pas pour un besoin de reconnaissance sociale. Les familles ayant un faible pouvoir d’achat ne manquent pas toutes d’alternatives de reconnaissance sociale. Et enfin, toutes les familles ayant un faible pouvoir d’achat et ayant peu de vecteurs de reconnaissance sociale ne sont pas sensibles aux messages de la société de consommation. Ce qui permet à l’individu d’être assez fort pour maîtriser sa consommation, face aux pressions qu’il subit de toutes parts, c’est d’une part l’héritage reçu (éducation, repères, formation de la personnalité, études, etc.), d’autre part les relations affectives passées (qui ont contribué à la construction d’une estime de soi positive), et en troisième lieu le fait de se trouver bien à sa place dans la société, libre de tout sentiment de manque de considération sociale. Celui qui se sent suffisamment bien par rapport à lui-même, dans ses relations avec ses proches, et dans son positionnement social, peut de ce qui lui est proposé par la société de consommation, ne prendre que ce qui lui est utile pour vivre sans excès, raisonnablement, librement à ces trois niveaux.

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Mémoire d'initiation à la recherche : Trisomie, sport et quotidien
Au cours d’une expérience professionnelle d’animatrice en colonie de vacances adaptées, j’ai pu découvrir le quotidien de personnes handicapées et l’organisation que génère une telle situation. À l’aide du personnel médical, j’ai pu aider au lever, aider à la toilette, à l’habillage, aux repas ainsi qu’aux activités proposées lors du séjour. Cette expérience a été très enrichissante sur le plan humain et j’ai vraiment pu appréhender les difficultés que rencontrent dans leur quotidien les personnes souffrant de handicap. J’ai organisé à la demande des responsables de la colonie, une activité d’initiation à l’équitation. Le retour que j’en ai eu a été très positif en particulier de la part des participants. Ils ont apprécié l’activité proposée malgré quelques réticences de certains d’entre eux. D’autres activités furent proposées lors du séjour, comme les activités manuelles ou activités physiques. Quelques personnes ressentaient un certain bien être en ayant participé au séjour. Durant cette expérience, j’ai pu échanger avec ces jeunes, notamment sur ce qu’ils aimaient faire lors des différentes activités sportives. Ce qui est ressorti de ces conversations est qu’ils voyaient cela comme un moment de liberté et d’amusement. Ainsi, ils ont exprimé que le fait de faire du sport était un privilège pour certains et que l’accès était difficile selon la maladie et le milieu où vit l’enfant. Lors de ma formation en DECESF, j’ai voulu approfondir la question de la relation entre les personnes en situation de handicap mental et le sport. Pour ce faire j’ai commencé à me documenter sur le sujet et je me suis rendu compte que la place des personnes en situation de handicap apparaît aujourd’hui complexe. Pour avoir interrogé différentes personnes sur ce qu’ils entendaient par personnes handicapés, les définitions étaient bien différentes d’une personne à une autre. Certes chaque réponse était synonyme de personne ayant une déficience. Néanmoins, des mots comme « handicapé », « mongol », « anormal », « invalide », ressortaient de ces échanges.

La plupart du temps vues avec des préjugés, les personnes en situation de handicap sont souvent stigmatisées voir discriminées par manque de connaissance. Selon l’INSEE, trois millions de personnes déclarent avoir fait l’objet de discriminations au cours de leur vie à cause d’un handicap. Il existe plusieurs types de handicap, il peut être mental (par exemple la trisomie 21) ou physique (par exemple la paralysie d’un membre). Il peut être aussi visible (paraplégique) ou invisible (une personne atteinte d’épilepsie). Un handicap peut être d’origine génétique, lié à une anomalie du développement du foetus, à un problème à la naissance ou survenir à la suite d’un accident de la vie. Certaines difficultés ou troubles peuvent générer des conséquences fortes sur de la vie quotidienne d’un individu : des troubles de l’apprentissage, ou trouble du comportement (hyperactivité). Ces troubles peuvent être considérés comme un handicap. Dans le cadre de ce mémoire, j’ai voulu cibler le type de handicap. De par ma formation de CESF, j’ai constaté que je pouvais être amenée à travailler avec un public de personnes atteintes de handicap mental. Celle-ci est à même de traiter la situation de la personne en répondant aux besoins d’alimentation, d’hébergement, de travail… En tant que futur travailleur social, il me semble essentiel et pertinent de me questionner sur les difficultés que peuvent rencontrer des personnes atteintes de trisomie 21, connaitre aux mieux cette maladie et mieux cerner les possibilités d’intervention tel que le sport par exemple. Une question qui peut se poser est de savoir comment intégrer une pratique sportive sans impacter, notamment, le programme de soins d’une personne atteinte de trisomie 21 ?
La famille d'accueil : une alternative entre le domicile et l'institution
Envisager qu’un enfant puisse grandir ailleurs que dans sa famille va à l’encontre du discours qui domine actuellement. Certaines pratiques professionnelles tendent à opposer la logique de la protection de l’enfance et la logique d’aide à la famille dans laquelle s’inscrit désormais l’action sociale. Dans certaines situations pourtant, la séparation, outre qu’elle représente une mesure de protection, peut aussi être un moyen de développement de la qualité des liens entre un enfant et ses parents. «Depuis belle lurette, les sociétés doivent s’occuper de leurs membres les plus démunis. Les maillons les plus vulnérables sont les enfants. L’organisation des services d’aide à l’enfance nous ramène aussi loin que Saint Vincent de Paul qui, à son époque, cherchait à secourir les enfants abandonnés». En France, c’est l’Aide Sociale à l’Enfance qui chapeaute le dispositif du placement familial au sein du Conseil Général.
EP- Action de sensibilisation à l'hygiène auprès des usagers d'un CADA
Fuir pour survivre, telle est la quête des demandeurs d’asile. J’ai souhaité aller à la rencontre des demandeurs d’asile car c’est un public que je ne connaissais pas du tout et auprès duquel j’avais envie de travailler. Il s’agit de populations fragilisées par l’exil et pour lesquelles l’accompagnement au quotidien est primordial. J’ai effectué mes trois périodes de stages au sein du CADA d’O. géré par l’association AFTAM. L’hébergement en CADA vise à répondre aux besoins spécifiques des personnes en situation de demande d’asile. Cet accueil permet un accompagnement social adapté et un suivi de la procédure administrative. La devise de l’AFTAM « donner les moyens de l’autonomie, meilleure chemin vers l’insertion »implique que ces centres jouent un rôle important dans la socialisation et l’accès à l’autonomie des personnes accueillies. La préparation à la sortie se fait dès l’admission car l’hébergement est transitoire et donc temporaire . Le CADA est un lieu d’acquisition des règles de vie quotidienne : gérer un budget, organiser la vie familiale, s’approprier l’hygiène domestique. La finalité du séjour est l’acquisition de l’autonomie. En pratique cette mission est parfois difficile à mettre en œuvre car elle suppose une participation active et une volonté des usagers d’être accompagnés.
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