Tous ces éléments m’ont poussé à poser une question de départ pour ce travail de recherche :
Malgré, la mise en place de mesures pour les familles immigrées, pourquoi certaines d’entre elles n’arrivent pas à s’intégrer dans la société française ?
En effet, selon moi, le mot s’intégrer est un mot fort ayant une connotation positive, dans le sens, où il permet d’être reconnu pleinement comme un citoyen à part entière. Je souhaite donc par l’intermédiaire de ce travail de recherche, déterminer les causes qui peuvent empêcher cette intégration à la société française de certaines personnes immigrées et les solutions s’y rattachant.
L’ensemble du travail de recherche concernant ce mémoire rentre tout à fait dans les compétences d’un CESF, il permet d’une part, d’assurer une veille technique, scientifique et juridique par l’analyse d’un phénomène social lié à la vie quotidienne (en l’occurrence l’intégration des personnes immigrées), d’autre part, d’adapter sa pratique en tenant compte de l’évolution des savoirs et enfin d’assurer auprès des personnes, des groupes, des institutions, des actions de conseil et/ou d’information pour aider aux prises de décisions.
Ce mémoire de recherche, à travers la lecture d’ouvrages, de rencontres et d’entretiens m’a permis de découvrir la complexité de l’immigration en France. Face à la quantité d’ouvrages, d’articles, de périodiques et de sites Internet que j’ai brièvement consultés ou lus en intégralité, j’ai essayé d’en dégager plusieurs approches théoriques, notamment sur les aspects politiques, historiques, sociologiques et culturels. Malgré l’étude de ces différents champs, l’immigration est un phénomène complexe et comprenant une multitude de populations, chacune ayant sa particularité. Néanmoins, mon travail a ciblé la population immigrée non européenne provenant des pays du Maghreb, d’Afrique Noire, population immigrée arrivée dans les années 70, et dont certains aujourd’hui rencontrent des difficultés d’intégration, notamment liées à une non maîtrise de la langue française.