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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

La place du jeu dans le développement de l'enfant

La place du jeu dans le développement de l'enfant Lors de mon stage à l’Institut Médico-Educatif « Le C. B. » d’Arques-la-Bataille, j’ai pu noter l’importance du jeu dans le développement (au sens large) de l’enfant. Cette évolution au sein d’une structure accueillant des enfants et des adolescents déficients intellectuels moyens et profonds m’a permis d’observer une multitude de situations de jeux. L’enfance est une période de grand bouleversement et de créativité. Le jeune doit tout apprendre : marcher, parler, manger seul, écrire, lire etc Or chacun s’accorde à dire que le jeu est l’activité la plus spontanée de l’enfant. Ce qui va nous intéresser dans cet écrit c’est ce qui est en jeu lorsque l’enfant joue. En quoi et comment le jeu participe-t-il au développement de l’enfant ?

Au vu de tout ce qui se joue dans l’enfance, il est clair que le jeu représente pour l’enfant une activité agréable qui lui permet de développer toutes ses capacités. L’enfant se construit petit à petit par le jeu qui peut revêtir de multiples formes. Tout d’abord source de plaisir, le jeu apparaît comme indispensable au développement de l’enfant. La relation d’attachement qui lie un enfant à ses parents peut être favorisée par le jeu. Ce lien d’attachement apparaît comme un autre point très important dans le développement et l’épanouissement de l’enfant. Cette relation prend tout son sens dans le fait qu’elle conditionne en grande partie les futures capacités relationnelles du jeune enfant.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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le concept d'évaluation en travail social

Quelle place pour l’éducateur spécialisé ? « Il n’y a pas de vents favorables pour qui ne connaît pas son port » La mise en œuvre de l’évaluation peut montrer que le champ social n’est pas « simplement un espace de prestations, […] mais un champ de forces où l’action sociale représente un enjeu pour les groupes sociaux et pour la collectivité .» poursuit M. Tachon. Si tous les professionnels se sont entendus pour estimer que l’évaluation était un besoin nécessaire, beaucoup ont pourtant divergé sur ce qu’il y avait lieu d’évaluer et surtout sur les méthodes à employer. Mais petit à petit, les recherches menées et les outils proposés ont fait progresser l’idée qu’une évaluation qualitative pouvait et devait se pratiquer, même si beaucoup de réticences demeurent ; a tel point que les outils d’évaluation tardent à s’implanter efficacement dans les institutions.

La Pédagogie Nouvelle de Freinet
Le terme Pédagogie signifie « l’art d’éduquer ». Dans l’antiquité, le pédagogue était un esclave qui accompagnait les enfants à l’école. Ainsi, faire preuve de pédagogie nécessite d’enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou à un groupe d’individus. Nous nous intéresserons donc, à la pédagogie, et plus précisément, à celle de Freinet, c'est-à-dire la Pédagogie Nouvelle. Pour cela, nous étudierons l’origine de cette pédagogie, les techniques qu’elle aborde, puis, en quoi nous pouvons parler d’Education Nouvelle, et, enfin, nous ferons le lien avec notre pratique
Le Complexe d’œdipe
En effectuant les recherches sur le complexe d’Œdipe, je me suis aperçue que ce concept était indissociable de l’histoire de la psychanalyse et notamment de la théorie freudienne puisque Freud en est l’inventeur. Dès 1897 Freud écrit à Fliess « J'ai trouvé en moi comme partout ailleurs, des sentiments d'amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont je pense, communs à tous les jeunes enfants (s'il en est bien ainsi, on comprend, en dépit de toutes les objections rationnelles qui s'opposent à l'hypothèse d'une inexorable fatalité, l'effet saisissant d'Œdipe roi). Chaque auditeur fut un jour en germe, en imagination, un Œdipe et s'épouvante devant la réalisation de son rêve transposé dans la réalité, il frémit suivant toute la mesure du refoulement qui sépare son état infantile de son état actuel ».
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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