Dés le début de mon stage, je fus étonnée tant par la passivité de ces enfants par moment tant par la quantité de gestes émis que par leurs réactions excessives face à des bruits, des touchers. De même, avant de commencer mon stage, je pensais que ces enfants ne prêtaient pas attention à l’environnement et que peu de chose pouvait les déranger. Or, une des choses qui m’a le plus surprise c’est leur comportement face à des sons, face à des textures ou encore face à des regards. Alors que se joue t-il chez les enfants autistes au niveau des sens ?
Ce stage a alors fait pour moi l’objet d’une réflexion autour des symptômes de l’autisme de type Kanner mais aussi sur leurs sens dans la mesure où j’ai pu être confronté à des réactions impressionnantes et déroutantes de certains enfants face à des stimuli sensoriels. Il m’a semblé alors primordial de repérer les éléments qui pouvaient les mettre dans cet état et d’essayer de comprendre.
Nous nous sommes donc arrêtés, au cours de cette étude, à travers une définition de l’autisme, sur les différentes altérations que peuvent rencontrer ces enfants et qui mettent en avant un trouble plus général, celui du contact social. Néanmoins, regroupés dans une problématique commune, on remarque que ces enfants sont singuliers. Un bruit peut apeurer un enfant et en fasciner un autre. Comme tout enfant, chaque enfant autiste est diffèrent ce qui suppose autant de besoins et de réponses différentes des équipes éducatives.
Par ailleurs, la difficulté majeure lorsque l’on travaille auprès d’un tel public est sans doute le manque de langage verbal, qui est un outil privilégié dans la relation à l’autre, dans la relation éducative. Cependant, il serait réducteur de penser que ces enfants ne communiquent pas.