Il est maintenant temps de conclure ce mémoire. Je porterai l’accent sur les évolutions de la MFR qui anticipe les orientations politiques ministérielles.
Lorsque l’on se penche sur les unités stratégiques de la Maison Familiale Rurale de BIAS, il est intéressant de s’intéresser au potentiel d’évolution de celle-ci.
La filière 4ème – 3ème , comme nous l’avons vu, avec l’apparition des classes alternées de l’Education Nationale risque de baisser sensiblement en terme d e part de marché. Si cette baisse des effectifs est compensée par une hausse des filières techniques agroalimentaires, comme il est raisonnable de le prévoir, cela devrait engendrer une augmentation de la plus value dans la mesure ou les classes techniques ( BEPA et Bac Professionnel ) sont davantage subventionnées par le Ministère de l’Agriculture. Par ailleurs, le public des jeunes qui compose les classes de 4ème et de 3ème est beaucoup plus difficile ( jeunes en situation de déracinement familial et social pour la plupart ) et participe à l’augmentation du stress de l’équipe pédagogique.
Tout d’abord, avant d’entrer dans la problématique de la chute des effectifs, j’ai amorcé mon travail par une étude du fonctionnement interne et externe de l’établissement. J’ai tenu compte pour cela de plusieurs variables : historique, public, les atouts de la MFR, la concurrence, …).
Tous ces facteurs ont posé la base de ce mémoire et ont apporté des éléments fondamentaux pour la suite à mon travail. A partir de cette problématique, il m’a fallu répondre à un besoin urgent pour la MFR qui était de faire face financièrement à la chute d’effectif de la filière IAA. J’ai donc mené diverses investigations et ai pris contact avec la branche professionnelle au travers de son OPCA afin d’étudier la faisabilité de formation supérieure en contrat de qualification (BTS Agroalimentaire) qui devait permettre ainsi d’attirer les jeunes sur de la formation continue dès le BEPA ou Bac Professionnel, du fait de la rémunération en BTS