Le repas est un élément central de la journée : il revêt une fonction biologique et sociale mais il fait aussi référence au goût et au plaisir. Hautement symbolique et culturel dans la société française, il est l’un des derniers repères accessibles à la personne en perte d’autonomie. Dans tous les actes de la vie quotidienne, notamment au moment du repas, il faut pouvoir connaître la situation globale de chaque résident, afin de bien l’identifier, de tenir compte des difficultés que chaque maladie peut engendrer afin que ce moment reste un plaisir pour lui.
Cette étude m’a permis de mettre en évidence la consommation insuffisante de fruits par les résidents et les causes qui en découlaient. Pour y répondre, une action sous forme d’atelier socio-éducatif pourra être mise en place et perpétuée par la suite tous les mois en fonction des fruits de saison (elle serait donc repris par la Conseillère en ESF et la diététicienne) afin que les acteurs de ce problème prennent conscience des bénéfices santé d’une consommation quotidienne de fruits alliée à celle des légumes. Particulièrement pour les résidents, le fait de participer activement à cette action en élaborant et en dégustant de nouvelles formes de consommation est une façon de retrouver le plaisir de manger des fruits. De plus, le personnel aidant lors des repas en adhérant à ce projet montrera que lui aussi peut encourager au quotidien les résidents dans le but d’augmenter leur consommation.