Nous sommes parties du constat que la violence pouvait être un moyen de communication. Après une réflexion commune nous avons définis notre sujet ainsi : « Manifestations de la violence entre les enfants de 8 à 12 ans en IME ». Suite à une répartition des tâches, nous avons débuté nos recherches et avons du faire face à un manque d’appuis théoriques en raison de notre sujet trop ciblé.
Ainsi, de nouvelles questions se sont imposées à nous telles que : « la violence est-elle propre à l’IME ou est-ce un phénomène de société ? ». Notre sujet s’est donc avéré trop orienté sur une institution et une seule tranche d’âge. Par la suite, nous avons décidé de garder le même thème à savoir la violence et de le traiter en rapport avec la place de l’éducateur.
Pour tout individu qu’il soit, le seuil de tolérance de la violence n’est pas figé. Chacun dispose de ses limites selon ses propres valeurs et conceptions du travail social : « il y a toujours cette part de ce qu’on est nous en tant que personne et tout ce qu’on est en tant que professionnel. […] Le professionnel de l’accompagnement doit se bonifier de ce qu’il est » (céline). De plus, le seuil de tolérance des professionnels évolue dans le temps. La diversité des situations de violences rencontrées, amène les équipes à se réinterroger sur leurs actions, et leurs limites, ce qui permet à chacun de se remettre en question et d’agir différemment selon les actes. La violence est aujourd’hui banalisée au sein de notre société, notre regard est donc différent face à ce phénomène. Ainsi, le seuil de tolérance de chacun évolue selon l’environnement personnel, professionnel et social. Il n’existe pas de postures professionnelles ou non professionnelles. Une personne peut agir de telle manière et une autre de telle autre manière. Toutefois, la violence reste la même et seule l’action individuelle change.