Projet d'animation en CHRS
Avant leur arrivée au CHRS, la plupart des hommes ont connu des parcours d'errance, ils dormaient tantôt dans les centres d'accueil d'urgence tantôt dans la rue. Etaient associées à ces conditions de vie, la violence, l'humiliation, la peur. Il était impossible pour ces hommes de se projeter dans l'avenir, les jours étaient des combats perpétuels pour savoir où, quand et comment ils allaient pouvoir dormir, manger...
Concernant le sentiment d'appartenance, ces hommes bien qu'isolés se retrouvaient côte à côte d'autres personnes aux conditions de vie similaires, et aux vécus douloureux. Ils appartenaient alors à ce groupe en marge de la société.
Dans la rue, les résidents étaient confrontés au regard de la société. Ce regard était souvent vécu comme disqualifiant quand il existait. Un autre sentiment était aussi parfois ressenti, celui de ne plus exister au regard de la société, du monde qui les entoure. En effet, certains résidents expriment le fait que dans la rue ils n'étaient parfois qu'un décor devant lequel les gens passent, ne s'arrêtent pas , les évitent, ne les regardent surtout pas.