Celle-ci s’articulait autour de la question de savoir si le travail en partenariat et en
réseau était d’abord construit sur des relations subjectives ou sur des rapports
institutionnalisés.
Pourquoi cette question ?
Pour ma part, il me semblait que cette dimension relationnelle du travail en
partenariat et en réseau était au coeur même du fonctionnement et du
développement de cette modalité du faire-ensemble. Elle me semblait donc
opportune pour observer et mettre en tension les dimensions politiques,
institutionnelles et individuelles de cette pratique. De plus, en pensant la question du
travail partenarial et en réseau dans une dimension humaine, il s’agissait d’interroger
ce qui est pour moi un aspect fondamental du travail social, à savoir la relation
humaine, dans un contexte sociétal où la tendance me semble être la normalisation,
l’organisation et la mise en place de plus en plus de dispositifs.
Il me semble donc à l’évidence que cette expérience m’a permis de
véritablement vivre une dimension du travail d’équipe en même temps qu’elle m’a
permis de mieux cerner ce qu’est le travail en partenariat et en réseau et quels en
sont les enjeux pour le travail social.
Je le considère maintenant comme nécessaire à ma pratique de l’éducation
spécialisée, sans pour autant réduire sa complexité et oublier qu’il ne peut exister
qu’en étant soutenu au niveau institutionnel, emprunt d’éthique, animé par des
échanges inter professionnels et au service d’un but opérationnel, à destination d’un
public.