J’ai choisi de centrer cet écrit sur le stage que j’ai effectué lors de ma première année de
formation au sein d’un IMpro (Institut Médico-professionnel). Cette structure accueillait des
adolescents autistes, sur une période donnée, dans une visée d’orientation vers le secteur
adulte. De nombreux partenaires intervenaient dans l’accompagnement à l’entrée, à la sortie
et au cours des cinq ans de prise en charge de l’établissement. L’ouverture sur l’extérieur
faisait partie intégrante des objectifs de la structure, elle était encouragée et soutenue par le
directeur et l’équipe pluridisciplinaire. Pourtant, les ateliers étaient toujours animés par les
mêmes professionnels. Les « rencontres du champ médico-social et handicap mental »
développées par le musée du Louvre proposaient différents ateliers animés par des
professionnels, ayant des connaissances dans le champ du handicap, afin de faire découvrir
ses collections à un nouveau public. Ce projet répondait donc à un besoin de diversité et de
nouvelles rencontres dans l’accompagnement des jeunes.
Il existe de nombreux types de partenaires, certains comme la DDASS ou la MDPH sont
inhérents aux financements et aux missions des établissements et services sociaux et
médico-sociaux. Des textes de loi et des décrets encadrent les échanges et les modalités du
partenariat. D’autres, comme la mairie, permettent une réflexion sur les adaptations et la mise
à disposition des équipements culturels et sportifs (d’ordinaire réservés aux scolaires). Enfin
les partenaires associatifs sont en lien direct avec les adolescents et proposent une découverte,
une transition vers le secteur adulte.
Le projet initié par le musée du Louvre était dans la même lignée que les missions de
l’établissement et répondait à plusieurs manques dans l’accompagnement proposé.