En stage au sein d’une MECS1 depuis le mois de , je partage le quotidien de onze
jeunes, âgés actuellement de 11 à 15 ans. Ce quotidien est ponctué de temps forts durant
lesquels l’accompagnement doit être pensé. En effet, ce sont des moments importants pour
ces jeunes, de part les souvenirs qu’ils peuvent rappeler et l’angoisse qu’ils peuvent générer.
Il s’agit par exemple du lever, du retour de l’école, du repas ou encore du coucher.
Au cours de mon stage, j’ai rencontré des difficultés face à certains de ces temps et à
ce qu’ils pouvaient moi-même me faire vivre. Aussi, j’ai choisi de parler de l’un d’entre eux, le
coucher, qui représente le dernier temps d’accompagnement pour un éducateur à « », le
relais étant ensuite pris par les veilleurs de nuit.
En tant qu’éducateurs en MECS, nous accompagnons les jeunes qui sont accueillis
dans leur quotidien, avec la banalité qui semble en faire partie, la routine, mais également
des temps forts qu’il faut sans cesse penser. En effet, une vigilance particulière doit être
apportée quant aux réactions qu’ils génèrent.
A partir de mes propres difficultés, j’ai choisi de parler dans cet écrit de celles que
peuvent rencontrer les jeunes accueillis en MECS au moment du coucher, en m’appuyant
sur mon expérience au sein du groupe « ».
Le coucher est abordé différemment selon le stade de développement mais
finalement, n’est jamais un moment simple pour les jeunes : les plus petits ont besoin d’une
présence physique puis s’endormiront profondément, alors que les adolescents voire
préadolescents s’isoleront mais s’endormiront tard.