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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

LA MEDIATION : Analyse du processus à travers les pratiques de médiateurs

LA MEDIATION  : Analyse du processus à travers les pratiques de médiateurs Il semble que de tous temps, dans toutes civilisations, certains hommes ont tenté de se poser comme médiateurs. On trouve des traces de ce rôle archaïque dans les tribus traditionnelles d’Asie centrale et les plaines sibériennes où le chaman, tout à la fois guide religieux, sorcier et médecin sert de médiateur entre les dieux et les hommes.1 Plus près de nous, depuis les années 70 aux états unis2, les expériences de nombreuses personnes dans des domaines professionnels divers à la recherche de modes alternatifs de résolution des conflits ont fait se développer une vague de médiateurs. On voit ainsi apparaître des travailleurs sociaux médiateurs, avocats médiateurs, enseignants médiateurs…

La médiation revêt de multiples formes, nous l’avons vu, selon qu’elle est interprétée par tel ou tel médiateur. Chacun lui donne son empreinte, sa chaleur ou sa distance, faisant de chaque médiation un moment unique. Aucune médiation ne se déroule exactement selon le même schéma, même en respectant en tout point une procédure établie. La garantie d’une médiation qui porte ses fruits en permettant d’aplanir les différends, c’est bien sûr une solide formation, mais aussi une personnalité particulière, une attitude faite de respect de l’autre et d’autorité bienveillante.
Catégorie: Rapport de stage
Type de fichier: application/pdf
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Les mineurs et la prison
Le vingt-et-unième siècle est marqué par l’écriture d’une nouvelle page dans l’histoire de la prise en charge carcérale des mineurs délinquants. Suite à des rapports de visite alarmants de différentes instances nationales ou internationales quant aux conditions de détention en France, et plus particulièrement de détention des mineurs, les pouvoirs publics ont réagi. Des établissements pénitentiaires supplémentaires sont en construction, de nouvelles structures ont vu le jour (les Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs), une commission est réunie par madame le Garde des Sceaux afin de réfléchir à une révision et une clarification de l’ordonnance du 2 février 1945, relative à l’enfance délinquante. Si de nouveaux horizons sont ouverts, il n’en reste pas moins nécessaire de dresser un état des lieux afin de comprendre le cheminement qui a permis d’aboutir à la situation actuelle. Les notions clé de minorité pénale et de discernement sont consacrées en France par le Code criminel de 1791, qui prescrit que « lorsqu’un accusé mineur […] aura commis le crime pour lequel il est poursuivi avant l’âge de seize ans accomplis, les jurés décideront […] la question suivante : le coupable a-t-il commis le crime avec ou sans discernement ? » S’il est reconnu que le coupable a agi avec discernement, les peines d’emprisonnement qu’il encourt sont alors amoindries par rapport à celles encourues à raison des même faits par des adultes, la peine de mort étant commuée en vingt ans d’emprisonnement. En l’absence de cette faculté, seul l’acquittement est envisageable. Mineurs et majeurs (au sens pénal de ces termes, soit en deçà et au-delà de seize ans) purgent toutefois leur peine d’emprisonnement dans les mêmes maisons de correction. Ce seuil de majorité pénale, fixé à seize ans pour crime, sera étendu à toutes les infractions par le Code pénal de 1810.
Effet du positionnement hiérarchique sur les relations humaines au travail
Cette étude s’interroge sur la relation sociale établie entre deux groupes ayant un statut et pouvoir inégaux : Les médecins et infirmières au sein d’une organisation hospitalière. Elle utilise comme cadre théorique, 3 approches pour décrire et expliquer, du plus général au plus particulier, la relation pouvant s’instaurer entre médecins et infirmières. Une première approche, dite sociologique, permet de comprendre le principe du positionnement social au sein d’une société comme la nôtre et d’une organisation sociale comme celle du milieu hospitalier. Une seconde, se basant sur les études en psychosociologie des organisations nous explique l’impact psychologique du positionnement dans les organisations et ce particulièrement dans le milieu hospitalier. La troisième, approche de la psychologie sociale, vient nous démontrer les conséquences de ce positionnement sur les groupes sociaux et individus qui les composent.
Education à la vie sexuelle et affective des personnes déficientes intellectuelles.
Dans le cadre de la licence professionnelle métiers de la santé : Éducation et Prévention à la Santé, nous avons choisi d’aborder la thématique de la vie sexuelle et affective des personnes déficientes intellectuelles. En effet, cette licence a été menée en parallèle d’une formation d’assistant(e) de service social durant laquelle un des stages en SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale) a soulevé de nombreuses interrogations quant à l’accompagnement proposé aux personnes handicapées mentales vers une vie affective et intime autonome et épanouissante. Pour les personnes en situation de handicap accompagnées lors de ce stage, la sexualité reste, cependant, un sujet difficile à aborder avec leur entourage, mal compris et mal pris en charge par les familles et les institutions spécialisées. Or, l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme précise que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille (…) » et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la sexualité comme une composante de la santé : « La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans leur ensemble ». Chaque individu devrait ainsi trouver dans la société dans laquelle il vit les ressources nécessaires en termes d’éducation et de prévention inhérentes à sa vie intime.

Ainsi, à partir de la législation et à travers diverses notions telles que celles du handicap, de l’éducation ou encore de la représentation corporelle, nous tenterons de répondre, ou tout du moins d’apporter un éclairage, à la question suivante : Comment aider les personnes déficientes intellectuelles à trouver un équilibre psychoaffectif nécessaire à leur santé à travers leur vie affective et sexuelle? Pour cela, il faudra, tout d’abord, étudier la particularité première de la population ciblée, c’est-à-dire le handicap et plus précisément, la déficience intellectuelle. Puis nous élargirons notre recherche sur les concepts d’éducation à la santé et à la sexualité, d’intimité et de conscience de soi. Ce travail de recherche s’appuiera sur des apports divers tels que la psychologie, la sociologie ou le droit.
De la fonction éducative dans son rapport à l’altérité
La fonction éducative est quotidiennement interrogée par le rapport qu’entretient chaque sujet aux autres et au monde, à l'Autre du social, l’Autre du langage défini comme transcendance, adresse symbolique et insaisissable, sinon partiellement. « Dans l’abord qui est celui de la psychanalyse, le fait social est considéré comme étant crée en tant que fait de langage […]. L’expérience clinique met en valeur un paradoxe concernant la psychose. Elle montre que le sujet psychotique trouve une place, d’une façon ou d’une autre, dans la société, et que, pourtant, pour lui, le lien social est défait. […] Le « mode d’être », qui caractérise la position du sujet psychotique par rapport à la structure du langage, consiste à être à la fois dans la société et hors du lien social. Le problème que pose la psychose est donc justement celui de l’absence de lien social ».

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