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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

UDAF - service de Tutelles Prestations Sociales

UDAF - service de Tutelles Prestations Sociales

La France fait partie des pays développés. Une large majorité de la population a reçu une éducation scolaire, qui permet d’accéder à l’autonomie. L’autonomie est une valeur importante aux yeux de tous, mais c’est un vaste mot qu’il convient toujours de définir dans un cadre plus précis : autonomie financière, autonomie pour les déplacements dans les transports en commun... Ce terme d’autonomie nous renvoie aux problèmes de la dépendance et des incapacités, en somme, du handicap. Celui-ci peut apparaître sous trois formes : Physique, intellectuel ou social, et nécessite une prise en charge adaptée. A l’âge de la majorité, l’apprentissage de l’autonomie a normalement été suffisant pour que ce nouvel adulte s’assume. Toute personne majeure est en principe capable. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Une défaillance de l’autonomie apparaît comme un frein à la capacité à s’assumer seul. L’altération des facultés personnelles expose l’individu à ne plus pourvoir à ses intérêts. La prodigalité expose à tomber dans le besoin et à ne plus pouvoir exécuter ses obligations familiales. Aussi existe-t-il des lois pour pouvoir intervenir auprès de ces personnes qui se mettent en péril : - La loi de 1966, qui encadre les mesures de Tutelles aux Prestations Sociales, - La loi de 1968, qui encadre les mesures de Tutelles aux Majeurs Protégés. Il s’agit de deux mesures ayant des objectifs très différents. La tutelle aux majeurs protégés possède différents niveaux : la sauvegarde de justice, la curatelle et la tutelle; que l’on applique selon les capacités de l’individu et son besoin de protection. La tutelle aux prestations sociales a une visée éducative et doit permettre au majeur de développer son autonomie sociale et budgétaire. Dans une grande majorité des cas, la gestion des mesures de protections est confiée à la famille ou à un proche. Cependant, lorsque la famille en est incapable (en conflit avec le majeur, de moralité douteuse...), le juge décide de confier cette mission à des professionnels de la gestion de tutelle : personnes physiques ou morales (ces derniers nomment alors des délégués à la tutelle). L’UDAF est la plus grosse structure de gestion de tutelle de France. Cette mission lui incombe de par l’article 3 du code de la famille : “l’UDAF peut gérer tout service d’intérêt familial dont les pouvoirs publics estimeront devoir lui confier la charge.” Des services de travailleurs sociaux et juristes sont chargés de gérer les mesures de tutelles et d’accompagner les individus. Aussi, je présenterai en premier lieu l’UDAF, ses origines, ses missions, puis l’UDAF de la Haute Vienne en particulier. Il apparaît intéressant de se pencher par la suite sur les spécificités des interventions en Tutelles aux Prestations Sociales. Tantôt faire avec, tantôt faire pour, il est difficile de savoir se positionner dans l’exercice de la mesure : c’est là toute la complexité du travail du délégué à la tutelle. Ce point particulier me paraît indispensable à garder en filigrane au long de ce travail de rédaction. Enfin, ayant mené une action professionnelle, je présenterai la famille auprès de laquelle j’ai effectué mon intervention, les objectifs fixés et les résultats obtenus. Cette dernière partie apparaît comme un exemple d’intervention d’un délégué à la tutelle, où les notions d’assistanat et d’éducatif s’entrecroisent, comme inévitablement liées.

Introduction. 1 Partie 1 : La structure d’accueil : l’UDAF. 2 1.1 Historique général. 2 1.2 L’UDAF de la Haute Vienne. 3 Cadre socio-économique. 3 L’UDAF de la Haute Vienne : L’institution. 4 Services et personnel. 4 1.3 Les services de tutelles. 5 Tutelles aux majeurs protégés. 6 Tutelles aux prestations sociales. 6 Les doublons. 6 Partie 2 : Spécificités des tutelles aux prestations sociales. 8 2.1 Le public. 8 a. Caractéristiques. 8 b. L’usager et la mesure. 9 2.2 Quelques outils de travail. 10 a. Vers une meilleure évaluation des mesures. 10 b. Les outils de travail sur le budget. 10 2.3 Entre richesses et difficultés du travail éducatif. 12 a. Le public. 12 b. Le problème du temps. 13 c. “Mon délégué est tout puissant.” 13 d. Quelles pratiques pour l’autonomisation ? 13 Partie 3 : Intervention Professionnelle. 15 3.1 L’UDAF et la famille. 15 3.1.1 Présentation de la famille X. 15 3.1.2 Besoins de la famille. 16 3.2 Objectif de l’intervention. 16 3.3 La réalisation. 17 3.4 Évaluation et bilan. 19 Conclusion. 21

Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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ICAF : le petit déjeuner dans un Foyer d’Hébergement en Milieu Ouvert
Sous divers prétextes, tels que le manque de temps où l’absence de faim, une partie de la population ne déjeune pas, et se contente d’absorber une boisson au moment du lever. Pourtant ce repas a une importance particulière dans la journée, car il interrompt un jeûne de quelques 10h et prépare le corps aux dépenses énergétiques de la journée.
Rapport de stage dans un CAIO : Centre d'Accueil et d'Orientation

Mon stage de 6 semaines s’est déroulé au sein du CAIO (Centre d’Accueil d’Information et d’Orientation). Cette association a pour mission d’assurer l’accueil, le logement, l’accompagnement et l’insertion sociale des personnes et des familles connaissant des difficultés, en vue de les aider à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. J’ai eu l’opportunité d’être accueillie sein de deux pôles (ALT ASE : Allocation Logement Temporaire via dispositif de l’Aide Sociale à l’Enfance, et CHRS : Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale).

L’activité choisie s’est déroulée au CHRS du L, qui accueille donc temporairement des familles en situation d’errance. Des travailleurs sociaux tels que deux Conseillères en Économie Sociale et Familiale, une Monitrice Éducatrice, et une Assistante sociale, mettent en œuvre leurs compétences afin d’accompagner les personnes tout au long de leur séjour.

Le CHRS est « éclaté », c’est à dire composé de plusieurs logements dispersés dans plusieurs quartiers de B dont celui de L B. L’équipe accompagnante travaille au cœur des habitations, dans un appartement qui est aussi un lieu convivial et d’accueil. On y rencontre les familles en entretiens individuels, ou sur des temps collectifs. L’intérêt présenté est aussi celui d’une vie de quartier, pour préserver le lien social. Cet appartement est disposé de façon à montrer aux familles comment aménager son intérieur (« son chez soi »).

Par exemple, on dispose un salon avec une table pour un coin repas, des rangements et des étagères afin de mettre en valeur la notion d’optimisation de l’espace... Cela met en évidence des repères, que les personnes sans domicile fixe ont souvent perdus.

L’activité retenue pour la synthèse est la mise en place et participation à un atelier autour du droit au logement.

Rapport de stage dans un foyer de vie
Au cours de ce stage, je me suis interrogée sur la notion d'autonomie qui est une des finalités du travail social. Sa définition d’après le dictionnaire d’action sociale serait « la capacité, la liberté et le droit d’établir ses propres lois et la capacité à se gouverner soi-même2 ». Durant mon stage, je me suis questionnée sur l’autonomie des résidents du foyer de vie et les méthodes utilisées par les professionnels pour améliorer cette dernière ? A travers cet écrit, j’ai donc tenté de répondre à la question suivante « Comment les professionnels s’adaptent-ils au handicap des résidents afin de leur permettre d’être le plus autonome possible ? »
Etude et projet : les crédits à la consommation
Mon Étude et Projet en tant que CESF s’est déroulé au sein de Sarthe Habitat. Sarthe Habitat est un OPAC, office public d’aménagement et de construction à caractère social. Au sein de Sarthe Habitat, j’ai pu découvrir un public de locataires très divers allant de 18 à 80 ans et allant de personnes bénéficiant du revenu minimum d’insertion aux professions intermédiaires. Tout au long de ce stage j’ai pu découvrir le travail des employés de Sarthe Habitat, notamment celui des employés de l’agence d’Allonnes, et plus précisément des chargés de contentieux. En effet les chargés de contentieux ont un rôle très important, ils s’occupent des impayés de loyers ou de charges en phase amiable et contentieuse. Au fur et à mesure du temps passé avec les agents contentieux, un constat s’est produit, les personnes ayant des ressources plus ou moins équivalent au SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) ne font pas l’objet d’un suivi en cas de difficulté financière. Ce constat a été par la suite appuyé par des discussions avec des professionnels et par la demande de suivi par deux familles locataires à Sarthe Habitat. Ce sujet m’a tout de suite affectée. En effet les personnes de « classe moyenne » s’appauvrissent de plus en plus, le fossé s’agrandit. Bien que ces personnes travaillent, ils ne peuvent pas forcément tout payer, ni tout s’acheter…alors que notre société dite de consommation pousse à le faire. Ces personnes je me suis permis de les nommer les personnes « entre-deux », car ce ne sont plus des personnes de classe moyenne et ce sont des personnes ni à faibles ressources ni à fortes ressources.

La société de consommation peut en effet inciter les personnes ayant des revenus à faire des crédits à la consommation et de ce fait provoquer un ou plusieurs impayé(s) de loyer. Un impayé de loyer peut arriver à tout le monde, même à ceux qui travaillent. Selon le compte rendu n°27 de la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire de Janvier 2005, 30% des ménages et familles en surendettement le sont uniquement au titre de crédits à la consommation, ce qui représente 3 % de la population totale. En effet le désir sans cesse de consommation grandit et incite à accumuler les crédits. Aujourd’hui le paraître, la jouissance et la possession de biens deviennent primordiaux et devant toutes ces publicités, il est souvent difficile pour les ménages de garder les pieds sur terre et de vivre à la juste mesure de leur moyens. C’est pourquoi j’ai décidé de faire dans mon étude et projet CESF une sensibilisation et une information sur les crédits à la consommation auprès des locataires « entre-deux » de Sarthe Habitat. Je finis sur cette phrase qui me semble convenir à ce sujet : « Avant, l’argent servait simplement à se nourrir, aujourd’hui on achète de l’argent à travers des crédits à la consommation, juste pour la course à l’accumulation des richesses. » (Le Figaro : 10/08/02) Dans un premier temps, je me suis intéressée aux locataires « entre-deux » de Sarthe Habitat, ensuite j’ai fait un diagnostic et pour finir, je propose un projet pour les personnes « entre-deux » locataires à Sarthe Habitat.

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