Dans « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme », la question devient « le problème », soulevé par un constat statistique portant sur l’occupation de postes professionnels, le niveau de qualification et d’instruction des habitants du pays de Bade. Ce constat révèle que ce sont majoritairement les protestants les plus hauts placés dans ces trois domaines.
La question qui est posée pourrait l’être sous cette forme : « Quel est le rôle du protestantisme par rapport à ce constat et en quoi le calvinisme et l’ascétisme protestant ont contribué au développement du capitalisme ? »
Mon choix s’est porté sur ce livre d’après son titre « l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » et d’après son auteur Max Weber, nom qui m’était familier puisque le cours le définissait comme un des fondateurs de la sociologie, élément important dans ma décision.
Je porte un intérêt aux religions depuis mon enfance, du côté magique et mythologique des grecs, romains et gaulois jusqu’à une éducation catholique. Cet intérêt a été renouvelé après « les évènements du onze septembre » où l’islam était présenté comme le mal, ce qui m’a renforcé dans le sentiment de découverte de cette religion pour sortir des idées préconçues relatées par les media et par mon entourage personnel et professionnel.
Le choix de se livre s’est donc fait en ayant la volonté d’en connaître plus, voire de découvrir le protestantisme sous un œil sociologique.