Notre choix s’est porté sur le thème de la famille. Nous souhaitions au départ travailler sur les différents types de familles mais rapidement nous nous sommes aperçus que ce thème était trop vaste. Etant tous issus de structures familiales différentes, il nous a paru intéressant de traiter la situation familiale ne concernant aucun d’entre nous: la famille homoparentale.
Au sein du groupe certains d’entre nous avaient des préjugés sur l’homosexualité et l’homoparentalité.
Nos confrontations d’idées et nos recherches nous ont permis d’avancer sur nos perceptions premières et de mettre en réflexion nos a priori.
On peut d’autre part craindre que les enfants ne soient perturbés par les moqueries de leurs camarades, qu’ils aient honte de leur famille, bref, qu’ils souffrent d’un « déficit de normalité » stigmatisant. Les études montrent bien une timidité relativement plus importante chez ces enfants. Mais on constate chez eux, de façon corollaire, une plus grande tolérance des différences, qui peuvent compenser la gêne relative. En outre, le stigmate associé au déficit de normalité peut s’attacher à tout enfant grandissant dans une famille minoritaire, qu’il soit juif, musulman, etc. Il faudrait donc, pour être cohérent, étendre la discrimination à ces familles, ou accepter la constitution de familles.