D’après une étude de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) parue en novembre 2009, 46% des agents hospitaliers ont ressenti une hausse des contraintes du rythme de travail entre 2003 et 2006. Ceci n’est pas négligeable et montre bien que le secteur hospitalier est un secteur confronté à divers problèmes relatifs à la sécurité des travailleurs (problèmes notamment liés à l’hygiène, l’environnement, mais aussi aux comportements des usagers).
De plus, les métiers du secteur hospitalier sont en constante évolution, la hiérarchie doit donc s’adapter.
Il est donc nécessaire de se demander s’il est possible de contrer ces risques dans le secteur hospitalier. Comment peut-on améliorer la sécurité des agents dans le secteur hospitalier ?
Pour cela, il est utile d’étudier la notion d’environnement de travail, pour ensuite s’intéresser aux divers moyens de prévention possibles.
Les conditions de travail sont composées d’une multitude d’éléments, elles ont des répercussions sur les travailleurs et sur leur sécurité. Il existe donc des conséquences négatives, qui pèsent sur l’environnement de travail au travers de l’existence de maladies ou accidents professionnels.
Ces problèmes ont aussi des répercussions sur l’organisation de l’établissement hospitalier. En effet, ils peuvent avoir un impact sur la motivation, la santé de l’agent hospitalier mais également sur les coûts engagés par l’établissement.
Cependant, ces problèmes professionnels ont été pris en compte par la loi qui a pris et qui continue de prendre des mesures vis-à-vis de la sécurité des travailleurs. Effectivement, la législation sociale est assez protectrice en France. De plus, comme nous avons pu le voir, différents acteurs participent à la prévention des risques professionnels.