L’intervention sociale d’intérêt collective que j’ai choisi de développer avec mon
partenaire de stage s’est appuyée sur l’idée de l’occupation du temps libre, de l’accès aux
loisirs et à la culture. Nous avons choisi de traiter ce sujet à la suite de nombreux échanges
informels menés en début de stage lors de la prise de contact avec les résidents de Point
Marseille. Nous avons constaté que la plupart des personnes prises en charge à l’association
avaient beaucoup de temps disponible en dehors de leurs recherches d’appartements,
d’emplois, de formations ou de leurs démarches de soins et qu’ils nous avaient dit de ce fait
qu’ils s’ennuyaient énormément et souffraient de la solitude. Ainsi il nous est apparu
intéressant de travailler sur cette impression d’ennui et de cette solitude vécu par les
personnes hébergées par l’association.
Cette expérience m’a permis d’approcher une nouvelle méthodologie d’intervention. Selon
moi, le groupe est un moyen de créer du lien entre des personnes, de permettre une
revalorisation de soi, mais surtout de développer un sentiment d’appartenance. Ce type
d’intervention est très enrichissante tant pour le travailleur social que pour le public concerné.
Cela permet un travail en partenariat, ce qui permet aux travailleurs sociaux de mieux se
connaître et de mieux cerner les missions des différentes structures. De plus la
complémentarité de chaque travailleur social ne peut qu’enrichir ce type d’intervention et
permet à terme une prise en compte plus global des besoins d’une personne et ainsi d’apporter
un soutien le plus à même de répondre à ses besoins.