LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Socio Doc

SocioDoc.fr est une plate-forme collaborative d'accès et de partage de plusieurs milliers de documents du Secteur du Travail Social et de l'Action Sociale : mémoire, fiches de lectures, rapports de stage, d'annales, études juridiques , études de cas psycho-pédagogique, étude de cas clinique, ect.

DF4 Définition d’un concept : L'équipe

DF4 Définition d’un concept : L'équipe Notre choix s’est porté sur ce terme d’équipe car il nous a personnellement interpellé. En effet, en tant que travailleurs sociaux en devenir, c’est un mot qui, contrairement au sens commun, nous évoque une réalité professionnelle. En tant qu’éducateur spécialisé, l’équipe est une des bases sur laquelle nous étayerons notre pratique professionnelle future. La prise en charge de personnes en difficultés se mettant en place avec l’appui d’une équipe pluridisciplinaire qualifiée, nous serons assurément confrontées aux différentes dimensions qui composent l’équipe. Ce terme nous a donc paru central dans notre parcours de formation et son étude, promesse d’un enrichissement certain.

A l’aide des définitions de concept et d’équipe, des correspondances et des différences mises en évidence entre un groupe et une équipe, nous avons tenté d’effectuer la construction d’un concept. Cette étude conceptuelle du terme d’équipe, nous a permis de mesurer comme il était complexe de construite un conceptualiser une notion. En effet, contrairement à la notion d’équipe qui serait une idée, une tentative de regroupement, mais une idée flottante ou fluctuante, non stabilisée, non-régulée par une définition précise, le concept d’ équipe, quant à lui, doit être susceptible d’être utilisé comme fondement, principe ou idée explicative. Il se doit d’être minutieusement établi et de ne pas varier avec le temps ou l’auteur. Qu’il s’agisse d’un concept opératoire isolé ou d’un concept systémique, la construction implique nécessairement l’élaboration de dimensions, composantes et indicateurs. Cet exercice peut alors s’avérer difficile, particulièrement lorsque leur composition est élaborée et semble parfois abstraite.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

La communication non-verbale
Savoir contrôler les gestes, les postures, les expressions corporelles permet donc de gagner en efficacité dans le travail éducatif. Chaque détail non-verbal peut avoir son importance, il s’agit ensuite de bien savoir décoder les signaux. Comprendre les réactions ou les comportements permet, entre autres, d’anticiper les évènements, en connaissance de cause ou en émettant des hypothèses.
Le concept des temps informels
Bon nombre de questions se posent sur ce que sont réellement ces temps informels (définition du Larousse : qui n’obéit pas à des règles déterminées, qui n’a pas de caractère officiel), et ce qu’on peut y faire. On se rend compte tout de suite de la grande différence avec les temps formels, c'est-à-dire des règles peu déterminées, un caractère non officiel, mais aussi des similitudes car il y a tout de même certaines nuances à apporter à cette définition. J’ai choisi de parler des temps informels, car lorsque je suis arrivée en stage à l’école Expérimentale, je me suis retrouvée sur ces temps avec cette impression d’être « inutile » pour ces enfants qui jouaient, qui discutaient, qui écoutaient de la musique, mais aussi qui s’isolaient, voir se cachaient. En fait, je restais là, à les observer, à jouer de temps en temps avec eux. C’est par la suite, ayant pris du recul et discuté avec les éducateurs que j’ai alors pris conscience de la réelle importance de ces temps informels, tant pour les enfants que pour les éducateurs. A l’inverse, ces temps informels sont mal acceptés sur mon lieu de travail, ils sont perçus comme « nous ne faisons rien, nous nous tournons les pouces, rien n’est proposé aux adultes ». Le fait de me retrouver démunie face à différentes situations m’a interrogée et fait réfléchir sur ma pratique éducative dans ces moments, qui à l’école et au foyer de jour, se répètent quotidiennement, différemment bien sur.
Dossier Partenariat et Réseau en CHRS
3.2 L’équipe pluridisciplinaire de la structure et ses missions. L’équipe du CHRS est composée de deux Conseillères d’Education Sociale et Familiale, de trois Educateurs Spécialisés ainsi que d’une Assistante de Service Social. L’équipe éducative travaille sans différenciation de mission. Les travailleurs sociaux travaillent toujours en binôme sur l’accompagnement individualisé d’une personne. Les binômes changent pour chaque personne accueillie. En complément de l’équipe éducative, il y a une psychologue qui intervient deux fois par semaine pour le suivi psychologique des résidents. Au sein du CHRS, les travailleurs sociaux accompagnent les personnes vers l’autonomie (financière, administrative et sociale), mais également vers l’insertion ou la réinsertion sociale et professionnelle. La mission prédominante au sein du centre d’hébergement est pour moi le soutien moral, l’écoute et l’accompagnement des personnes accueillies. Néanmoins, les missions sont vraiment multiples en fonction des situations, des besoins et du projet de chacun. Les travailleurs sociaux sont souvent à l’extérieur pour accompagner au mieux les personnes dans leurs rendez-vous aussi bien médicaux que juridiques ou administratifs. L’objectif fondamental de toutes ces démarches étant, le retour au logement individuel et indépendant pour les personnes accompagnées.

IV. Partenariats et réseaux du CHRS. 4.1 Le CHRS et ses partenaires. L’idée de partenariat a pris une place importante dans le champ du social, à tel point que le principe de « travail ensemble » semble être entré dans les pratiques de l’action sociale. En effet, après m’être renseignée, de plus en plus de structures travaillent en lien avec d’autres institutions autour d’un projet commun, le but étant d’utiliser les aptitudes de chacun pour atteindre l’objectif fixé en faveur du public. Les institutions se tournent désormais vers d’autres institutions afin de répondre plus globalement à la prise en charge des usagers. Ensembles, les partenaires peuvent répondre aux besoins qu’ils n’étaient pas en mesure de mener à bien seuls, ce qui les rend complémentaires. Au sein de mon lieu de stage j’ai pu rencontrer et me renseigner sur les partenaires et le réseau dont dispose le CHRS. J’ai alors pu rencontrer un éducateur spécialisé du SATO (Services d’Aide aux Toxicomanes), qui est chargé du suivi d’une femme résidant au sein du CHRS. Ce professionnel vient régulièrement à la rencontre des référents éducatifs de Madame L. afin d’échanger sur sa santé et sa situation en générale. Suite à cet entretien les professionnels gravitant autour de la situation de Madame se rendent ensemble à son domicile, pour discuter avec elle. Ces entretiens sont réguliers et permettent un meilleur suivi. Le but commun étant la santé et le bien être de Madame L. afin qu’elle puisse s’épanouir pleinement dans son rôle de mère et cela sans risque de rechute ou de problèmes liés à la prise de stupéfiants. Le SATO est donc un appui pour le CHRS, une structure reconnue et pouvant apporter des aptitudes que les professionnels du CHRS n’ont pas forcément, notamment liées aux notions de dépendances et d’addiction. Le chargé du suivi de Madame L., dépendant donc du SATO, est d’un grand soutien pour les professionnels du CHRS. Le SATO et le CHRS travaillent régulièrement ensembles et sur différentes situations, selon les besoins de chacun. Selon Guy Pelletier , le partenariat doit s’inscrire dans le temps et dans une démarche de projet finalisé, il n’est pas une relation hiérarchique mais une relation privilégiée, les partenaires doivent tous y trouver une source d’intérêt. Il y a donc une totale liberté d’action et d’autonomie pour chacun des partenaires. Chaque action partenariale nécessite du temps et de la patience, elle doit faire l’objet d’évaluations continues et au final on doit pouvoir mesurer une évolution.
La maltraitance institutionnelle
Si la violence parentale existe, on sait moins comme le souligne C. Eliacheff (1) : « que les professionnels et les institutions dont la fonction est précisément de protéger les enfants et de leur venir en aide peuvent, eux aussi, faire preuve de violence y compris envers les enfants, notamment en disqualifiant la fonction parentale ou en laissant les enfants dans l’attente interminable d’une décision qui les concerne au premier chef ». La violence ne résulte pas forcément d’un acte couramment repéré comme violent, bien que ceci puisse arriver, mais d’un état d’esprit qui transmet quelque chose de « violent ».

Connexion

Abonnement

Recherche