L’un des pires maux de l’homme est la conséquence de souffrances non extériorisées. Ces souffrances que l’être humain cherche à enfouir au fond de lui finissent toujours par ressortir par de la violence, le passage à l’acte ou encore en somatisant ; et ces éruptions incontrôlées sont ensuite, à leur tour source de souffrance pour la personne concernée et pour son entourage.
Pour éviter ce cercle vicieux, seule l’extériorisation de la souffrance initiale est réellement efficace. Cette souffrance interne qui doit devenir externe, a comme voie royale la verbalisation, mais elle n’est pas accessible à tous. Afin de soulager l’esprit sans passer par la verbalisation, l’ensemble des arts inventés par les hommes sert aussi de voie d’extériorisation, souvent détournée et parfois incompréhensible ou insoupçonnée, des souffrances internes.
Il a été très instructif de faire ces ateliers en tant que stagiaire car cela m’a permis de comprendre ce qui se passe pour l’usager quand à mon tour je serai responsable d’un atelier de ce type. Les techniques pédagogiques sont souvent très spécifiques et pourraient être simplement appliquées mais je pense que connaître le « pourquoi » de ces techniques est bien plus enrichissants lors de sa mise en place d’un atelier. Je pense, avec cet écrit, avoir répondu à quelques « pourquoi ».
Après avoir observé les professionnels dans leur travail, je dirais que le plus important est de savoir ce qu’apporte l’atelier à l’usager et quels sont les besoins de l’usager pour en découler une pédagogie adaptée. Ces trois ateliers me permettront sûrement de construire, d’imaginer des techniques pédagogiques pour d’autres ateliers, d’autres publics et même pour mener des activités.