Ainsi, comment le moniteur-éducateur peut-il accompagner une personne vieillissante vers son nouveau projet de vie, de telle manière qu’elle se l’approprie et participe à sa préparation ? Comment agir pour permettre à la personne de ne pas seulement subir cette nouvelle orientation ?
Pour tenter de répondre à ce questionnement, il m’a semblé pertinent dans une première partie de définir ce qu’est réellement le vieillissement et quelles conséquences il entraîne pour la personne, sa famille et le personnel.
La seconde partie traitera du cadre juridique et financier.
Puis dans une troisième partie, j’énoncerai ma conception d’un accompagnement éducatif auprès des personnes vieillissantes.
L’accompagnement vers la vieillesse ne peut se faire dans la précipitation. Il est essentiel de l’intégrer dans le discours éducatif tenu aux jeunes adultes, non pas de façon ennuyeuse et rébarbative, mais en l’intégrant comme un processus normal de la vie, par le biais de connaissance vieillissante par exemple. Ceci permettra de travailler au mieux et dans la continuité le projet de vie de la personne, en évitant toute « rupture » douloureuse pour elle.
Suite à l’observation du vieillissement des personnes atteintes de déficiences intellectuelles, des groupes de travail composés de professionnels, de famille et de représentant des pouvoirs publics, tendent à faire évoluer ou construire (lorsqu’il subsiste un vide) le cadre juridique.
Les institutions quant à elles semblent dors et déjà très sensible au vieillissement des résidents qu’ils hébergent, elles s’organisent en construisant des extensions d’unités, font des accueils temporaires, voir d’urgence.