Durant cette première année de formation, j’ai été confrontée à un public d’adultes handicapés mentaux. Les adultes handicapés mentaux sont des personnes dont l’intégrité mentale est progressivement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge, d’une maladie ou d’un accident. Ils sont donc limités dans le libre exercice des rôles sociaux individuels : exercer une profession et un rôle familial, se former, aller et venir, choisir son lieu de résidence… Certains, selon leur degré de handicap, rencontrent aussi des difficultés dans les actes de la vie quotidienne. Ils ont besoin d’un accompagnement et d’un soutien adapté à leurs besoins et à leurs degrés de handicap.
En conclusion, je pense que l’exercice de l’autorité vis-à-vis d’un public d’adultes handicapés, se définirait plutôt comme une forme de responsabilité de l’éducateur envers celui-ci. Cette autorité va donner aux personnes handicapées des repères qui vont les sécuriser, et elle va leur permettre de se protéger d’elles-mêmes et également de protéger les autres. Je pense également qu’en règle générale, l’autorité s’instaure principalement avec le temps, même si certains l’acceptent d’emblée, et se base sur la confiance et le respect mutuel entre les personnes handicapées et leurs éducateurs. Aujourd’hui, je ne rencontre plus de difficultés particulières en ce qui concerne l’exercice de mon autorité, à part des difficultés ponctuelles, analogues à celles que peuvent rencontrer les éducateurs de la « Villa ». Je sais qu’il me faudra réajuster mon autorité à toutes les nouvelles structures dans lesquelles je serais amenée à exercer ma fonction et par conséquent à tout public. L’autorité est inérante à la fonction éducative.