Lors de mon stage, j’ai pu assister à quatre types de réunions : réunion de synthèse d’un jeune toutes les semaines, une étude de situation, un groupes d’analyse des pratiques et une audience chez le Juge des enfants. Les réunions de synthèse se déroulaient les jeudis après-midi en présence de presque tous les éducateurs. Au début, je ne pouvais pas réellement donner mon avis sur les jeunes car venant d’arriver, je ne possédais pas tous les éléments les concernant. Au fur et à mesure, j’ai pu, même timidement, confirmer ou infirmer l’avis de certains éducateurs. Toutefois, je n’ai pu adopter cette attitude lors de l’étude de situation et de l’audience car le contexte était totalement différent : ce n’était pas un lieu de débat mais seulement d’exposition de faits, d’attitudes et de questions donnant lieu pour la plupart à des réponses sur l’avenir de l’adolescent. Je me suis donc placée dans une attitude d’écoute.
Lors du groupe d’analyse des pratiques, j’ai commencé la réunion par écouter les collègues et quand vint mon tour de parler, j’ai pu dire quels étaient mes ressentis sur la situation.
Je me suis rendue compte qu’il était important de respecter le cadre imposé par l’équipe, que celui-ci nous convienne à titre personnel ou non, car dans le cas contraire, les jeunes peuvent en jouer et ne pas avoir de véritables repères. La prise en compte du travail de l’équipe est donc importante pour le passage des informations administratives en cours et des variations de comportements afin que l’accompagnement soit le plus juste possible. J’ai toutefois noté que l’équipe ne se résumait pas aux éducateurs mais aussi et au sens large aux différents services : la cuisine, le secrétariat et la comptabilité, les surveillants de nuit, les éducateurs des autres groupes, les différents chefs de service… J’ai donc essayé d’établir une relation positive avec ces différents acteurs de l’action éducative.
Les différents partenariats sont importants car la structure seule ne peut subvenir à tous les besoins. Il m’est donc arrivée de devoir contacter une banque pour l’ouverture d’un compte, Pôle emploi pour une inscription, une école afin de signaler une absence, un médecin… tout ceci en faisant preuve de discrétion professionnelle.