La violence intra-familiale est possible mais non certaine lorsque l’on parle de public accueilli en
ITEP. La violence exprimée peut-elle être due à des carences affectives ? Il existe des processus de
violence au sein même des structures qui sont chargées de protéger et soigner les enfants. En tant que
professionnels, peut-on se permettre de banaliser la violence faite entre ces jeunes1 ?
Par le biais de mes observations, je tenterai d’expliciter les violences des usagers entre eux et
j’essaierai d’en comprendre les raisons.
Autant de questions qui m’ont amené à réfléchir sur ma pratique professionnelle et à
m’interroger sur le sens du travail éducatif que ce soit au quotidien ou lors de la mise en place d’une
technique éducative. Ainsi afin d’adapter au mieux mon travail en tant que future Monitrice
Educatrice, je tenterai de répondre à ces différentes questions pour aboutir à celle-ci : quels peuvent
être les moyens utilisés pour éviter les conduites violentes ?
Dans un premier temps, il m’a semblé important de resituer le public et l’établissement dont j’ai
parlé tout au long de cet écrit.
Ensuite définir la violence est essentiel. En effet, il y a différentes formes de violence : physique,
verbale, psychologique et différentes origines telles que le développement psychoaffectif de l’enfant, la
période de l’adolescence. Nombreuses peuvent être les origines à ces violences, nous pouvons y ajouter
les carences affectives et d’autres sans doute non traitées.
Au cours de cet écrit, j’ai exposé différentes situations dont l’une qui parlait de violence
physique et l’autre de violence verbale et psychologique d’un jeune envers un autre jeune.
Ces différentes situations m’ont amenée à m’interroger sur les raisons de ces passages à l’acte et
également sur ce qui aurait pu éviter ceux-ci.