En dernière année de formation Monitrice éducatrice en voie directe, j’ai passé deux années assez déstabilisantes. La formation m’a permis de bousculer mes opinions, de les dénouer pour les renouer plus tard de manière différente. Lorsqu’on entre en formation on parle de nos motivations par rapport à une envie de prendre du recul mais en réalité on ignore que cette prise de recul est tant prenante.
N’ayant pas eu d’expériences professionnelles dans le secteur du social avant mon entrée en formation, j’ai eu l’occasion d’effectuer deux stages très différents, très riches qui ont été complémentaires dans ma pratique professionnelle.
Lorsque nous avons appris à connaître le jeune, qu’une période d’observation a été faite, nous commençons à proposer des activités liées au projet individualisé de l’enfant ou de l’adolescent que nous accompagnons. Pour cela, nous essayons de leur donner une signification en posant des objectifs. Cependant il est essentiel que ce sens soit également perçu par les jeunes. Les activités sont aussi importantes que la relation qui est établie pour amener les jeunes vers davantage d’autonomie. Selon Marie-José SCHMITT, il faut que l’objet ou l’activité ait la même signification pour l’accompagnateur et pour l’enfant . C’est pourquoi, lorsque nous essayons de mettre en place des activités où les objectifs sont liés aux intérêts du jeune, je pense que ce dernier aura davantage envie d’y être acteur et de mener l’activité à terme.