Mon stage de deuxième année c’est déroulé auprès d’un public adulte souffrant de déficience intellectuel, au foyer de vie Moulin de la cour à Saint Pierre du Lorrouër. Au cour de cet écrit, j’évoquerai tout d’abord le contexte dans lequel les résidants vivent, et ou j’ai pu faire évoluer ma pratique. Après avoir défini le concept d’accompagnement selon des points de vue théorique, puis selon mon point de vue. Je parlerai d’une des résidants atteinte de surdité profonde qui a suscité, chez moi, beaucoup de questionnement. En effet cette conjugaison de handicap m’amena à m’interroger sur comment pouvoir communiquer avec Betty ? Comment comprendre ce que Betty peut ressentir ? Comment lutter contre son isolement ? Etc.
L’accompagnement au foyer de vie « Moulin de la cour » cherche donc à favoriser des notions comme l’épanouissement, l’autonomie, la socialisation, l’émergence d’une identité… via des outils de médiation comme peuvent l’être les activités journalières. Le foyer de vie cherche également à privilégier une prise en charge individualisée, même si j’ai pu remarquer que l’articulation entre l’individu et le collectif reste difficile. Comme le souligne Martine CHARLIER, dans son article « Accompagnement de la personne adulte handicapée mentale : une recherche de sens », précise que « dans une réalité institutionnelle, il s’agit pour les professionnels de jongler en permanence entre les personnes et le groupe, entre l’individu et le collectif ».