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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

La crèche parentale : un lieu de vie où l'on apprend à se découvrir

La crèche parentale : un lieu de vie où l'on apprend à se découvrir

En évoquant les concepts de séparation, de rupture et de temps, j’ai voulu évoquer dans cet écrit la nécessité de travailler avec les parents en tant qu’éducateur de jeunes enfants lorsque cela est possible. Mon constat et mon analyse des ruptures pour l’enfant et sa famille m’ont permis de penser et réfléchir mes valeurs professionnelles telles que le respect du temps de l’enfant, l’échange avec les familles...

La crèche parentale m’a permis de croire à la mise en oeuvre de ces valeurs par le partage des responsabilités et l’engagement de chacun. Je me suis donc basée sur cet aspect du partenariat en crèche parentale mais je le pense et l’espère ailleurs. Ah, le partenariat quelle idée saugrenue !.. Pas si insensée que cela si je considère la logique d’intervention qui se créée. L’enfant n’est pas tout seul dans le contexte de l’accueil collectif, car lorsque je prends en charge des enfants, je prends aussi en charge son environnement socioculturel. Et quel environnement plus significatif et signifiant pour l’enfant que sa famille.

C’est le premier lieu qu’il connaît, où il fait les premiers apprentissages, où ses sentiments et émotions s’expriment pour la première fois. Alors comment ne pas tenir compte de cette entité si riche d’un point de vue relationnel et culturel. Ainsi, j’ai le désir de reconnaître les parents en tant que premiers éducateurs de leur enfant car c’est avant tout grâce à l’univers familial que le nourrisson, puis le jeune enfant, acquiert sa personnalité, son autonomie. C’est grâce à ses parents qu’un enfant vient au monde.

C’est pourquoi, l’éducatrice de jeunes enfants que je suis ne peut pas occulter les parents de la question de l’accueil dans les structures petite enfance. Au contraire, ils ont dans ma démarche professionnelle une place importante car je les considère comme de véritables partenaires éducatifs, dans le sens où je ne peux pas et je ne veux pas intervenir seule dans l’éducation de l’enfant. En effet, je tiens particulièrement à la mise en place d’une cohérence éducative afin qu’il y ait du lien entre les désirs parentaux en matière d’éducation et les actions éducatives que je mets en place avec l’équipe professionnelle.

Catégorie: Mémoire Educateur de jeunes enfants
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Le jeu, un moyen pour l'enfant handicapé moteur de briser sa coquille

Pendant mon stage, je me suis occupée du groupe du jardin d’enfants qui accueille quatre enfants âgés entre 3 et 4 ans et demi. Une Educatrice de Jeunes Enfants (E.J.E.) y travaille en collaboration avec une Aide Médico Psychologique (A.M.P.). Le programme suivi est celui de la petite section de maternelle. Par ailleurs, une grande place est laissée au jeu libre. Ces enfants ont besoin de l’adulte pour la plupart des gestes de la vie quotidienne et sont confrontés à un grand nombre de situations frustrantes du fait de leur handicap. Pouvoir faire des choses soi même, c’est se valoriser en tant qu’être humain, car l’aide d’autrui n’est plus indispensable, on a un sentiment de fierté. Ces enfants vont grandir, devenir des adultes.

Dans notre société, les adultes n’ont besoin d’aucune aide, ils font tout eux-mêmes. J’ai remarqué que l’on a tendance à faire beaucoup de choses à la place de l’enfant handicapé moteur parce que l’on est persuadé qu’il n’y arrivera pas ou parce que cela ira plus vite de le faire à sa place. Pourtant, si l’on persévère dans cette direction, l’enfant pourra prendre l’habitude d’être assisté pour tous les actes de sa vie et perdra tout goût de l’effort. Parallèlement, pouvoir faire des choix, c’est se positionner en tant que sujet, c’est s’affirmer, faire preuve d’esprit critique. Suite à ces constats, deux termes me sont venus à l’esprit : autonomie et indépendance. Nous utilisons souvent indifféremment les deux termes pour signifier la même chose. Pourtant ils ne sont certainement pas des synonymes.

L’importance des repères dans le développement de l’enfant

Je pense que les repères seraient les outils principaux pour rassurer et sécuriser l’enfant et donc, pour structurer sa personnalité et construire son identité. Cette hypothèse m’amène à me questionner sur l’importance des repères dans le développement de l’enfant, les conséquences de leur présence ou de leur absence sur l’enfant et la contribution de l’éducatrice de jeunes enfants dans l’apport de repères aux enfants placés en foyer de l’enfance.

Dans un premier temps, je présenterai le foyer de l’enfance. Puis dans une seconde partie, j’expliquerai en quoi le placement est à la fois une perte et un gain de repères. Enfin dans une dernière partie, j’aborderai les trois principaux repères et ce qu’ils apportent à l’enfant.

Le langage émotionnel de l'enfant: un témoignage du dedans vers le dehors

Durant ma formation, j’ai progressivement pris conscience de toute l’importance des échanges avec le jeune enfant, qui se trouve être un individu de langage. Dans l’ensemble de mes stages, certaines situations d’échanges avec l’enfant m’avaient déjà interrogée. En effet, parfois le langage verbal ne suffit pas pour entrer en relation. Quels sont alors les moyens de l’enfant et du professionnel pour instaurer un échange ?

Lors de mon premier stage en ludothèque, j’ai travaillé avec des enfants porteurs de handicaps physiques et/ou mentaux, où cette question s’est manifestée. Avant d’entrer en relation avec eux, j’ai ressenti une appréhension, liée à la peur de ne pas comprendre leurs besoins, de ne pas savoir comment instaurer un échange. Certains ne parlaient que dans un langage m’apparaissant comme incompréhensible. L’interaction était alors basée sur ce que je pouvais voir de leurs manifestations corporelles. Mais quel sens donner à ces gestes ? Comment les interpréter au plus juste ?

Maintien des liens en institution: Idéologie ou Réalité ?

Tout au long de ce mémoire, j’ai tenté de mettre en évidence comment un EJE peut, au quotidien, accompagner un enfant placé et ses parents, tout en m’interrogeant sur le maintien des liens et sa légitimité dans certains cas. En effet, l’EJE qui voit mise à mal sa mission de « maintien des liens parents / enfants » se doit d'évaluer la possibilité de ce maintien des liens ou de constater la rupture. Dans le cas d’un maintien, il s’agit d’abord pour l’EJE d’intervenir auprès de l’enfant, pour l’aider à se reconstruire et à supporter la séparation. Tout en aidant les parents à retrouver leur fonction parentale auprès de leurs enfants. Dans le cas d’une rupture, il me paraît nécessaire que l’EJE, en dépit de l’idéologie du lien, mette tout en oeuvre afin d'accepter une réalité souvent difficile.

De plus, il me semble raisonnable de se détacher de l'idée que : le statut de l'enfant qui n'a plus ou trop peu de relations avec ses parents est la pire destinée. Les recherches actuelles, notamment sur le processus de résilience, nous montre qu'une séparation définitive ne semble pas insurmontable pour l'enfant. Toute cette réflexion m’amène à la conclusion que l’EJE doit (en collaboration avec l’équipe et les partenaires sociaux) tout faire pour aider au maintien, à la rénovation ou la reconstruction des liens parents/enfants, mais qu’il doit aussi permettre à l’enfant d’entrer dans un processus de résilience lorsque la rupture semble inévitable. L’écriture de ce mémoire m’a fait prendre conscience de la complexité du concept de « maintien des liens ». En effet, l’avenir de l’enfant maltraité doit-il s’envisager avec ou sans ses parents ? Cette question est épineuse et divise.

Mais il me semble que l’on ne peut se prononcer définitivement car chaque situation est différente, demande une attention et une évaluation bien spécifique. Je pense qu’il faut avoir le souci de ne pas enfermer les personnes dans leurs actes. Les équipes ont pour première mission de discerner si le lien parent/enfant est structurant ou au contraire « destructeur »40. Ce dont je suis convaincue c'est que l’EJE doit ouvrir les yeux, pour s’ouvrir aux voies où l’enfant pourra évoluer dans un climat propice qui l’aidera à s’épanouir et à devenir un être social capable de vivre harmonieusement parmi ses pairs. En gardant à l’esprit que quelle que soit la « fragilité » des parents, quel que soit le danger auquel l’enfant est confronté, ils restent « ses » parents malgré tout. Il semblerait que les liens du sang aient un poids important, qui empêche souvent l’enfant de s’investir totalement dans un ailleurs. Ne constate-t-on pas que beaucoup d’enfants abandonnés, puis adoptés éprouvent cet irrésistible besoin de connaître leurs origines ? Le fait de connaître ses origines, c'est s’inscrire dans une histoire, une filiation, s’identifier et construire sa propre personnalité.

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