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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

Le jeu, un moyen pour l'enfant handicapé moteur de briser sa coquille

Le jeu, un moyen pour l'enfant handicapé moteur de briser sa coquille

Pendant mon stage, je me suis occupée du groupe du jardin d’enfants qui accueille quatre enfants âgés entre 3 et 4 ans et demi. Une Educatrice de Jeunes Enfants (E.J.E.) y travaille en collaboration avec une Aide Médico Psychologique (A.M.P.). Le programme suivi est celui de la petite section de maternelle. Par ailleurs, une grande place est laissée au jeu libre. Ces enfants ont besoin de l’adulte pour la plupart des gestes de la vie quotidienne et sont confrontés à un grand nombre de situations frustrantes du fait de leur handicap. Pouvoir faire des choses soi même, c’est se valoriser en tant qu’être humain, car l’aide d’autrui n’est plus indispensable, on a un sentiment de fierté. Ces enfants vont grandir, devenir des adultes.

Dans notre société, les adultes n’ont besoin d’aucune aide, ils font tout eux-mêmes. J’ai remarqué que l’on a tendance à faire beaucoup de choses à la place de l’enfant handicapé moteur parce que l’on est persuadé qu’il n’y arrivera pas ou parce que cela ira plus vite de le faire à sa place. Pourtant, si l’on persévère dans cette direction, l’enfant pourra prendre l’habitude d’être assisté pour tous les actes de sa vie et perdra tout goût de l’effort. Parallèlement, pouvoir faire des choix, c’est se positionner en tant que sujet, c’est s’affirmer, faire preuve d’esprit critique. Suite à ces constats, deux termes me sont venus à l’esprit : autonomie et indépendance. Nous utilisons souvent indifféremment les deux termes pour signifier la même chose. Pourtant ils ne sont certainement pas des synonymes.

Suite à des observations, j’ai émis comme hypothèses que l’attitude de l’adulte ainsi que le jeu pouvaient aider l’enfant dans son processus d’autonomisation. Mon projet mené pendant ce stage ainsi que le travail de recherche, m’ont permis d’en vérifier la crédibilité. J’ai d’abord essayé de mieux comprendre ce qu’était le handicap moteur. Je me suis rendu compte que ces enfants avaient des besoins particuliers liés à leur handicap. J’ai clarifié ensuite le vaste concept qu’est l’autonomie. Il est apparu que l’autonomie n’était pas limitée à son aspect physique mais qu’elle regroupait également les aspects intellectuels et affectifs, c’est à dire faire des choix en fonction de ses propres envies et valeurs et sans céder à l’influence d’autrui.

D’après cette définition, il apparaît qu’un enfant en fauteuil roulant peut devenir autonome dans la mesure où il est capable de choisir sa conduite de vie. Tous les enfants, handicapés ou valides, suivent le même développement. Ils passent tous par la phase d’individuation, phase qui leur permet de devenir un être à part entière avec ses propres désirs et volontés. Cette phase est indispensable pour l’accès à l’autonomie intellectuelle. Or pour que l’enfant puisse s’individuer au mieux, l’adulte doit avoir une attitude ni trop protectrice, ni trop permissive. L’enfant doit se sentir en confiance et avoir cependant suffisamment d’espace pour expérimenter. Pour l’enfant handicapé, l’adulte doit comprendre qu’une aide n’est pas indispensable à tout moment. Par contre, il peut apporter à l’enfant un soutien précieux, en aménageant l’environnement ainsi qu’éventuellement les jouets pour les adapter à sa déficience

Catégorie: Mémoire Educateur de jeunes enfants
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Toucher le monde pour grandir

Les découvertes, les activités, les moments privilégiés, les échanges, les chansons, les histoires… Autant d’éléments qui, dans le quotidien d’un enfant, se manifestent au travers des contacts. Au cours de mes diverses expériences, j’ai pu constater que les jeunes enfants utilisent majoritairement le sens du toucher dans leur quotidien, du choix de la matière du “doudou” à la communication. Leurs relations avec les adultes ou avec leurs pairs sont régies par des contacts selon leur état d’esprit : agressivité et caresses par exemple. De même à la découverte d’objets nouveaux, ils les manipulent et les touchent.

Lors d’activités faisant appel au toucher (l’eau, la brisure de riz, la peinture…), les enfants manifestent leur plaisir (sourires, amusement, sollicitations, concentration…). J’ai décidé d’étudier le sens du toucher et d’inscrire mes recherches dans le cadre de mon mémoire. Je me suis efforcée d’approfondir mes observations lors de mon stage à responsabilité, effectué en crèche collective.

"Allô Maman, bobo" ou l'EJE face à la souffrance des jeunes enfants hospitalisés et de ses proches

J’ai donc effectué mon stage long à responsabilité éducative dans un hôpital de rééducation de la région parisienne. J’étais plus particulièrement dans le service de rééducation traumatologique et orthopédique infantile qui a une capacité d’accueil de 30 enfants en internat et de 15 enfants en hôpital de jour. Les enfants qui y sont hospitalisés ont entre 0 et 17 ans et nécessitent une rééducation après un traumatisme ou une chirurgie orthopédique. Ce service est également le lieu de suivi d’enfants atteints de malformation congénitale des membres, d’une pathologie osseuse congénitale ou acquise mais encore d’affections neuro-orthopédiques. La durée des hospitalisations va en moyenne de 3 mois à 1 an, parfois beaucoup plus.

Les enfants sont pris en charge par l’équipe soignante (médecins, infirmiers, auxiliaires de puériculture, aides soignants), par l’équipe de rééducation (kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes), par l’équipe éducative (deux éducateurs spécialisés, une éducatrice de jeunes enfants, une monitrice éducatrice et un animateur), et enfin par les psychologues, l’assistante sociale, et le personnel de service. La journée, les enfants sont scolarisés dans l’école qui se trouve au sein du service, exceptés ceux qui sont trop jeunes ou qui sont porteurs d’un handicap mental important ne permettant pas leur insertion dans une classe (ceux-ci restent donc dans le jardin d’enfants). Le reste du temps, les enfants peuvent aller au jardin d’enfants (la salle des « petits ») ou dans la salle d’ordinateurs (la salle des « grands »), en dehors des soins et des séances de rééducation.

Des repères pour ne pas se perdre

C’est en maison d’enfants que s’est forgé mon désir de devenir éducatrice de jeunes enfants. En effet, je m’étais informée sur le public accueilli dans ce genre de structure, sur ses besoins, sur le travail des éducateurs… auprès de professionnels et de stagiaires avant et pendant ma formation. Peu à peu grâce à ces nombreux échanges j’ai pu me faire une idée assez juste des maisons d’enfants et j’ai donc souhaité faire ma propre expérience.

Mon projet de formation s’est alors construit autour de ce désir d’effectuer mon stage à responsabilité éducative dans la structure qui me donnait envie d’évoluer en tant qu’éducatrice et d’y faire des projets. Les autres stages effectués au cours de ma formation et mes expériences passées m’ont donné la possibilité d’étudier des comportements d’enfants sains, en crèche familiale et en halte-garderie. Leurs observations répétées m’ont permis d’analyser le besoin de stabilité et de sentiment de sécurité des enfants pour évoluer et se développer sereinement et solidement dans la vie. Cette stabilité et cette sécurité est apportée par un certains nombres de choses : les repères.

La construction identitaire de l'enfant en M.E.C.S.

J’ai effectué mon premier stage de découverte dans un multi-accueil de Mulhouse, et plus précisément dans le groupe des moyens qui accueillait des enfants âgés entre 15 et 24 mois. Cette expérience a été très bénéfique à différents niveaux, notamment par rapport à la connaissance du public accueilli et de ses capacités. Toutefois, j’ai regretté de ne pas avoir pu plus approfondir le travail d’accueil et d’accompagnement des parents.

C’est pourquoi mon deuxième stage de découverte s’est tourné vers un Relais Parents Assistante Maternelle de Riedisheim. Là, j’ai pu observer des enfants d’âges très différents (de quelques mois à trois ans environ) et surtout approfondir la relation d’accompagnement des assistantes maternelles qui accueillaient les enfants.

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