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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

Le langage émotionnel de l'enfant: un témoignage du dedans vers le dehors

Le langage émotionnel de l'enfant: un témoignage du dedans vers le dehors

Durant ma formation, j’ai progressivement pris conscience de toute l’importance des échanges avec le jeune enfant, qui se trouve être un individu de langage. Dans l’ensemble de mes stages, certaines situations d’échanges avec l’enfant m’avaient déjà interrogée. En effet, parfois le langage verbal ne suffit pas pour entrer en relation. Quels sont alors les moyens de l’enfant et du professionnel pour instaurer un échange ? Lors de mon premier stage en ludothèque, j’ai travaillé avec des enfants porteurs de handicaps physiques et/ou mentaux, où cette question s’est manifestée. Avant d’entrer en relation avec eux, j’ai ressenti une appréhension, liée à la peur de ne pas comprendre leurs besoins, de ne pas savoir comment instaurer un échange. Certains ne parlaient que dans un langage m’apparaissant comme incompréhensible. L’interaction était alors basée sur ce que je pouvais voir de leurs manifestations corporelles. Mais quel sens donner à ces gestes ? Comment les interpréter au plus juste ?

Ce mémoire est le reflet de ma pratique au quotidien auprès d’enfants âgés de 6 mois à 3 ans. Mes actions m’ont progressivement permis de m’inscrire professionnellement au sein d’une équipe, avec laquelle j’ai pu partager l’ensemble de mes projets et de mes questionnements. En accueillant l’enfant et ses parents en collectivité, le professionnel occupe une place importante dans les interactions. L’enfant, dès sa naissance évolue au rythme de ses émotions, qui peuvent être source de beaucoup d’angoisses. Les accompagner, c’est permettre qu’elles prennent sens pour lui. Les angoisses s’apaisent par l’apport d’une certaine contenance par nos mots, notre action, mais également par tout le cadre environnant pensé dans ce sens. C’est dans cette optique que j’ai réfléchi les actions que j’ai pu mettre en place tout au long de ce stage. Par sa réponse, le professionnel peut donc apporter une relation sécurisante à l’enfant et ce n’est qu’à cette condition que l’enfant peut partir explorer son environnement.

Catégorie: Mémoire Educateur de jeunes enfants
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L'enfant déficient intellectuel : une personne... un enfant

Introduction Depuis quatre ans, je travaille dans un institut médico pédagogique auprès d'enfants déficients intellectuels âgés de trois à six ans. Au premier regard, ces enfants semblent se ressembler dans leurs comportements. Ils paraissent "posés" là, sans réels besoins, sans désirs. Ils vivent, mais quelle vie ? Pour beaucoup de personnes dont la peur est engendrée par l'inconnu, la position est simple : "ils ne devraient pas exister". Tous ces arguments peuvent paraître irréfutables pour des personnes qui ne les connaissent pas. Bien sûr, il y a des choses que ces enfants ne pourront jamais faire seul : beaucoup d'entre eux ne suivront jamais un cycle d'éducation dit "normal", certains ne sauront jamais parler, nombre d'entre eux resteront éternellement dépendants de nous à tous les niveaux.

Mais ils sont là, présents, vivant à leur manière. Alors, que faire avec eux, pour eux ? Comment les accompagner, les éduquer au mieux au quotidien ? C'est au travers de ma rencontre avec ces enfants qu'a pris naissance mon questionnement sur mon intention éducative vis-à-vis de ces enfants, sur ce qui pourrait donner un sens à mon action dans ma fonction d'éducateur de jeunes enfants et sur ma motivation. Quelle place puis-je donner à ces enfants qui sont si dépendants, sans communication verbale ? Quelle place pourrais-je prendre auprès d'eux ? Ce questionnement et cette réflexion se sont précisés grâce à la formation d'éducateur de jeunes enfants qui m'a amené à réfléchir sur ma pratique quotidienne.

Dossier pluridisciplinaire sur le suicide

Le nombre de décès par suicide a connu en France une augmentation importante au cours des vingt dernières années. Pour cette raison, il est devenu une priorité de Santé Publique avec par exemple la création des Journées Nationales de Prévention du Suicide organisées par l’UNPS (Union Nationale Pour la Prévention du Suicide) On recense actuellement en France 13 000 suicides par an (soit plus de victimes que les accidents de la route !) et les tentatives de suicide sont estimées à plus de 160 000 par an (mais il s’agit là d’une estimation minimum, car les tentatives de suicide ne sont pas systématiquement recensées et un certain nombre d’entre elles ne font pas l’objet d’une hospitalisation).

Si le suicide touche tous les âges et surtout les personnes âgées, on constate toutefois une évolution inquiétante chez les jeunes. Il représente la deuxième cause de décès chez les adolescents. L’augmentation signifiante du nombre de suicide chez les adolescents nous a interpellé. Pourquoi les jeunes tentent-t-ils de mettre fin à leurs jours ? Le suicide touche-t-il plus les garçons que les filles ? Toutes les classes sociales sont-elles touchées ?

Je vis sans ma famille

Entre le XVI et le XIX e siècle, il était courant de séparer l'enfant de son milieu naturel. Aujourd'hui, pourtant, cela devient quasi choquant. On peut se demander alors comment l'enfant pouvait il se construire loin de sa famille. Après les travaux de Philippe Ariès , on a pensé que la société ignorait les sentiments des enfants. Ceux-ci ne seraient qu'apparu qu'à partir du XVI e siècle environ. A l'époque, l'enfant pouvait être séparé de sa famille en cas de séparation des parents. On ne se souciait guère de leur sort. En revanche, en ce qui concernait les abandons de nourrissons, les pouvoirs publics se sont penchés sur ces enfants. La société commence alors a se pencher sur l'éducation et l'éveil de ces enfants. Vu le nombre d'enfant abandonné en augmentation, on plaça les enfants en nourrice (soit chez elle pour les parents pauvres sans aucune visite possible, soit au domicile des parents riches).

Lorsque les enfants n'étaient pas placés en nourrice, ils allaient à la charité publique. Dans d'autres cas, les enfants de 8 à 12 ans quittaient leurs familles pour parfaire leur éducation. Aujourd'hui, on voit le changement, la séparation devient traumatisante. De part mes diverses expériences dans les différents lieux que j’ai été amené à fréquenter en tant que stagiaire éducatrice de jeunes enfants, j’ai pu observer et approfondir le travail d’une éducatrice de jeunes enfants.

Le jeu, un moyen pour l'enfant handicapé moteur de briser sa coquille

Pendant mon stage, je me suis occupée du groupe du jardin d’enfants qui accueille quatre enfants âgés entre 3 et 4 ans et demi. Une Educatrice de Jeunes Enfants (E.J.E.) y travaille en collaboration avec une Aide Médico Psychologique (A.M.P.). Le programme suivi est celui de la petite section de maternelle. Par ailleurs, une grande place est laissée au jeu libre. Ces enfants ont besoin de l’adulte pour la plupart des gestes de la vie quotidienne et sont confrontés à un grand nombre de situations frustrantes du fait de leur handicap. Pouvoir faire des choses soi même, c’est se valoriser en tant qu’être humain, car l’aide d’autrui n’est plus indispensable, on a un sentiment de fierté. Ces enfants vont grandir, devenir des adultes.

Dans notre société, les adultes n’ont besoin d’aucune aide, ils font tout eux-mêmes. J’ai remarqué que l’on a tendance à faire beaucoup de choses à la place de l’enfant handicapé moteur parce que l’on est persuadé qu’il n’y arrivera pas ou parce que cela ira plus vite de le faire à sa place. Pourtant, si l’on persévère dans cette direction, l’enfant pourra prendre l’habitude d’être assisté pour tous les actes de sa vie et perdra tout goût de l’effort. Parallèlement, pouvoir faire des choix, c’est se positionner en tant que sujet, c’est s’affirmer, faire preuve d’esprit critique. Suite à ces constats, deux termes me sont venus à l’esprit : autonomie et indépendance. Nous utilisons souvent indifféremment les deux termes pour signifier la même chose. Pourtant ils ne sont certainement pas des synonymes.

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