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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

La relation d'aide

La relation d'aide

A travers la situation que j’ai évoquée, j’ai essayé de démontrer que l’équipe ne savait pas quels outils utilisés pour accompagner une personne accueillie dans l’acceptation de sa maladie.

Cependant, avec les recherches effectuées sur la notion de care et sur  la relation d’aide, je me suis rendu compte, que ces courants pédagogiques aurait pu être mis en place au sein de ma structure. Ces méthodes auraient pu répondre à ma situation

En adoptant, un comportement favorisant cette relation d’aide, l’éducateur fait un réel travail autour de la souffrance de la personne accueillie ou de son vécu.

Cependant, certains aspects de cette méthode sont difficiles à adopter. Au sein de ma structure, par exemple, l’équipe n’arrivait pas à accepter la maladie de Mr Quagel. Je me rends compte que cela est parfois difficile en tant qu’éducateur d’accepter une situation telle que celle-ci car nous sommes parfois impliqués humainement.

Je pense aussi que pour faire preuve de congruence, il faut faire un travail sur soi fastidieux et qui demande beaucoup d’efforts.

Malgré ces deux aspects difficile à pouvoir adopter, je pense que l’équipe éducative, aurait dû faire preuve de plus disponibilité et d’écoute active dans la relation avec la personne accueillie, cela aurait certainement changé la relation et apporter une certaine harmonie à  Mr Quagel.

Dans des situations similaires à celle-ci, je pense que la relation d’aide peut être nécessaire à l’accompagnement des personnes et peut être bénéfique pour elles.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Description d'une prise décision en équipe
- L’équipe est un type de groupe. L’interdépendance des membres repose sur la réalisation d’un objectif commun, impliquant une collaboration entre les participants. - Le groupe est un ensemble d’individus interdépendants ayant par conséquent une influence les uns sur les autres (Lewin, 1948).Cette interdépendance et cette influence s’appuient sur la communication et l’influence mutuelle qu’exercent les individus les uns sur les autres, le partage d’une identité sociale et le partage d’une même structure, c’est-à-dire d’un ensemble stable et bien défini de rôles, statuts et normes régulant leurs comportements.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Dossier Partenariat et Réseau en CHRS
3.2 L’équipe pluridisciplinaire de la structure et ses missions. L’équipe du CHRS est composée de deux Conseillères d’Education Sociale et Familiale, de trois Educateurs Spécialisés ainsi que d’une Assistante de Service Social. L’équipe éducative travaille sans différenciation de mission. Les travailleurs sociaux travaillent toujours en binôme sur l’accompagnement individualisé d’une personne. Les binômes changent pour chaque personne accueillie. En complément de l’équipe éducative, il y a une psychologue qui intervient deux fois par semaine pour le suivi psychologique des résidents. Au sein du CHRS, les travailleurs sociaux accompagnent les personnes vers l’autonomie (financière, administrative et sociale), mais également vers l’insertion ou la réinsertion sociale et professionnelle. La mission prédominante au sein du centre d’hébergement est pour moi le soutien moral, l’écoute et l’accompagnement des personnes accueillies. Néanmoins, les missions sont vraiment multiples en fonction des situations, des besoins et du projet de chacun. Les travailleurs sociaux sont souvent à l’extérieur pour accompagner au mieux les personnes dans leurs rendez-vous aussi bien médicaux que juridiques ou administratifs. L’objectif fondamental de toutes ces démarches étant, le retour au logement individuel et indépendant pour les personnes accompagnées.

IV. Partenariats et réseaux du CHRS. 4.1 Le CHRS et ses partenaires. L’idée de partenariat a pris une place importante dans le champ du social, à tel point que le principe de « travail ensemble » semble être entré dans les pratiques de l’action sociale. En effet, après m’être renseignée, de plus en plus de structures travaillent en lien avec d’autres institutions autour d’un projet commun, le but étant d’utiliser les aptitudes de chacun pour atteindre l’objectif fixé en faveur du public. Les institutions se tournent désormais vers d’autres institutions afin de répondre plus globalement à la prise en charge des usagers. Ensembles, les partenaires peuvent répondre aux besoins qu’ils n’étaient pas en mesure de mener à bien seuls, ce qui les rend complémentaires. Au sein de mon lieu de stage j’ai pu rencontrer et me renseigner sur les partenaires et le réseau dont dispose le CHRS. J’ai alors pu rencontrer un éducateur spécialisé du SATO (Services d’Aide aux Toxicomanes), qui est chargé du suivi d’une femme résidant au sein du CHRS. Ce professionnel vient régulièrement à la rencontre des référents éducatifs de Madame L. afin d’échanger sur sa santé et sa situation en générale. Suite à cet entretien les professionnels gravitant autour de la situation de Madame se rendent ensemble à son domicile, pour discuter avec elle. Ces entretiens sont réguliers et permettent un meilleur suivi. Le but commun étant la santé et le bien être de Madame L. afin qu’elle puisse s’épanouir pleinement dans son rôle de mère et cela sans risque de rechute ou de problèmes liés à la prise de stupéfiants. Le SATO est donc un appui pour le CHRS, une structure reconnue et pouvant apporter des aptitudes que les professionnels du CHRS n’ont pas forcément, notamment liées aux notions de dépendances et d’addiction. Le chargé du suivi de Madame L., dépendant donc du SATO, est d’un grand soutien pour les professionnels du CHRS. Le SATO et le CHRS travaillent régulièrement ensembles et sur différentes situations, selon les besoins de chacun. Selon Guy Pelletier , le partenariat doit s’inscrire dans le temps et dans une démarche de projet finalisé, il n’est pas une relation hiérarchique mais une relation privilégiée, les partenaires doivent tous y trouver une source d’intérêt. Il y a donc une totale liberté d’action et d’autonomie pour chacun des partenaires. Chaque action partenariale nécessite du temps et de la patience, elle doit faire l’objet d’évaluations continues et au final on doit pouvoir mesurer une évolution.
DPP : A l’envers du décor
Le travail partenarial se définit par une action, un échange d'apports mutuels que les acteurs respectifs peuvent s'apporter en s'appuyant sur leurs statuts associatifs, missions, services voire fonctions. Ce partage se faisant dans un but commun qui est de répondre à une situation ou une problématique donnée. De plus en plus, l'accompagnement éducatif dans les secteurs sociaux et médicosociaux s'appuie sur les politiques sociales qui tendent à travailler avec l'extérieur pour répondre au plus juste à l'accompagnement des personnes accueillies. Le partenariat devient donc un outil pour l'éducateur spécialisé qui doit prendre connaissance du territoire environnent sa structure, fort de richesses à exploiter. C'est grâce à cet échange de compétences que des stratégies éducatives peuvent être mises en place mais aussi inscrire les personnes accompagnées à la citoyenneté. En effet, c'est au contact d'autrui que l'on se construit, ce sont eux qui peuvent favoriser l'inclusion et la socialisation. C'est pour quoi il est important que les institutions permettent aux équipes éducatives cette démarche d'ouverture afin d'accompagner au mieux leurs publics. Aussi, d'un point de vu humain, tout cela entraîne la découverte de l'Autre et de soi-même, le développement de sa personnalité et l'ouverture au monde social, voire professionnel. C'est ce que je vais essayer de montrer, dans un premier temps en présentant la structure et le contexte de mon intervention. Puis, après avoir exposé les constats que j'ai pu observer durant mes premiers mois de stage, je présenterai mon projet partenarial et son élaboration. Pour finir, j'évaluerai ma démarche de projet.Pour conclure, je peux dire que la construction d'un partenariat s'établit dans des limites et des contraintes définies tant par l'institution dans laquelle nous travaillons que par le partenaire lui-même. Ces contraintes et limites engendrent des modifications du projet initial. Et c'est grâce aux différents temps de rencontre, à mon implication et la place que m'a accordée l'équipe que ce travail m'a permis de comprendre les enjeux du travail en partenariat et son importance. En effet, celui-ci demande aux professionnels une connaissance du territoire d'action afin de pouvoir s'impliquer dans les dynamiques institutionnelles, partenariales et inter-institutionnelles. Le travail en partenariat permet de répondre tant au missions de l'établissement qu'à la commande sociale mais avant tout aux besoins du public. L'écriture de ce dossier m'a donc permis de comprendre que le travail en collaboration avec d'autre institution est essentiel dans le travail de l'éducateur spécialisé. Ce travail de partenariat, permet d'accompagner sur différentes problématiques et questionnements une personne au plus près de ses besoins. En effets le partage de compétences dans ce travail enrichit l'accompagnement. Nous aidons les personnes à se développer à travers des médiations mais le tiers, les éducateurs spécialisés, est souvent l’outil essentiel pour ce travail éducatif. Au travers du partenariat, l’outil est le partenaire, l’extérieur, qui vient enrichir par une toute autre approche la construction identitaire, sociale, des personnes accueillies. C’est ce en quoi l’accompagnement éducatif doit tendre, les éducateurs n’ayant pas le monopole des outils adéquats, le travail partenarial, lui, peut y répondre.

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