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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

Travail des “10 Pages”

Travail des “10 Pages” C’est beau l’amour ! C’est fort. Une force venue d’on ne sait où, un merveilleux mystère en somme. Une dynamique qui insuffle sa beauté à de nombreuses œuvres artistiques, littéraires, musicales : Le Roméo et Juliette de Prokofiev vient par exemple nous toucher tant dans l’amour qu’il met en scène que dans la haine qu’il nous laisse entendre alternativement. Et me voilà éducatrice en formation dans un institut médico-éducatif avec une jeune fille qui se “colle” physiquement à moi. J’admets dès le départ avoir eu des “atomes crochus” avec cette jeune personne, mais me voilà dans l’embarras pour gérer cette situation pour le moins déplacée. L’amour ça peut aussi mettre sacrément mal à l’aise. Honnêtement me voilà “dans le pétrin” pour exercer mon rôle d’éducatrice.

Ce qui se joue dans l’affectif, dans le transfert est une voie d’accès du sujet vers son autonomie : l’éducateur spécialisé vient se placer à l’articulation de cette ouverture au monde. Travailler avec de l’affectif qui s’exprime tous azimuts, nous le vivons au quotidien et nous sommes confrontés à la difficulté de ces maniements de transferts. Je ne suis pas la “copine” de telle résidente, je ne suis pas une geôlière non plus, il m’est possible d’accompagner une activité de loisir où la personne se situe dans la dimension du plaisir ; je suis dans une relation éducative qui est avant tout une relation humaine.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Dossier Réseau et Partenariat en IME
Une part importante de son intervention concerne le travail en réseau et le partenariat soit avec les hôpitaux psychiatriques, les autres IME accueillant des personnes en situation de handicap mental, foyer de vie etc.… Je vais dans un premier temps en décrire les spécificités et son inscription géographique. J'aborderai ensuite la notion de réseau puis celle de partenariat pour les décrypter.
DPP : L’éducateur : « un transmetteur de limites ...un créateur d’espaces »
La présentation de ce dossier a pour objectif de permettre l’évaluation de ma progression dans l’acquisition des compétences à intégrer au cours de ma formation. Cet écrit me permet de faire le point sur celles que j’ai acquises et sur celles dont il m’advient de poursuivre le travail. Cela consiste en un travail de réflexion sur le domaine de compétences n°1 à savoir l'accompagnement social et éducatif. La formation d'éducateur spécialisé m'a permis d'effectuer plusieurs stages de découvertes et d'apprentissages, où j’ai eu à me positionner en tant que professionnel, me conduisant ainsi à porter des réflexions sur ma pratique. J'ai voulu apporter dans cet écrit les différentes situations, qui m'ont questionné dans ma pratique quotidienne. Pour cela, j'ai choisi de présenter trois situations : deux pendant mon stage d’immersion à l’Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique Félix Eboué, et l'autre lors de la réalisation de mon stage de découverte professionnelle à l’Unité Éducative d’Hébergement Diversifié de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Bien que ce soient des établissements accueillant des publics ayant différents profils, nous retrouvons des problématiques communes. En effet, c’est un public d’adolescents ou préadolescents, et ces jeunes ont des difficultés à respecter les règles qui sont établies. Mes différentes expériences m’ont ainsi conduit à l’interrogation suivante: Face aux transgressions des adolescents et aux situations conflictuelles qu’elles engendrent, quel peut être le positionnement de l’éducateur spécialisé, pris dans l’émergence de ses propres affects pour rester garant du cadre éducatif et de la loi? Afin de répondre à cette question, je présenterai les trois situations m’ayant le plus marquées pendant ma période de stage. Pour chacune d'entre elles, je présenterai, dans un premier temps, le contexte institutionnel ainsi que le déroulement de la situation. Puis, je développerai une analyse prenant en compte mon positionnement éducatif, le choix de mon action, ainsi que ses effets sur ma pratique professionnelle. Une mise en lien avec les indicateurs de compétences du DC1 sera effectuée tout au long de mon analyse. Dans le but de conserver l'anonymat des personnes concernées par les situations que j’ai choisies de présenter, les noms ont été modifiés.
Notion et concept: La bonne distance

Je suis parti de la recherche autour du concept de cadre. Mais en effectuant des recherches je me suis rendu compte que bien qu'il soit utilisé par bon nombre de travailleurs sociaux et fasse partie du "jargon" éducatif ma recherche ne m'a pas mené à un étayage théorique précis.

Je me suis donc recentrer sur un autre concept qui m'a interpellé  dans ma pratique quotidienne celui de la "bonne distance"  Celui-ci m'a parus pertinent car intégrant les réflexions que j'ai mené dans mes recherches autour du concept de cadre.

Celui-ci me renvoie d'abord à ma pratique. J'ai observé d'abord dans l'animation auprès des enfants et des jeunes adolescents qu'une distance était à respecter permettant de poser des limites entre l'adulte et l'enfant. Cela facilité mon travail avec des groupes en me permettant d'incarner plus facilement l'autorité alors que dans certaines expériences l'écart d'âge était réduit.

J'ai donc d'abord considéré ce concept sous l'angle pratique de la gestion collective. Ce n'est que plus tard étant rentré dans un travail éducatif que j'ai entendu parler de "bonne distance", celui-ci recouvre une réalité plus large que ce que j'avais appréhendé de prime abord. Ce concept est en fait au centre de ma pratique professionnelle car il concerne la distance que l'éducateur prend dans ses rapports à l'accueilli, à l'institution mais aussi vis-à-vis de sa vie personnelle et de ses propres affects.

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