Economie solidaire SEL et RERS
Les exemples ne manquent pas, et chacun y va de sa formule. Le point de départ étant de produire et/ou échanger sans argent. La forme première et la plus archaïque se nomme certainement « don et contre-don » et pourrait s’appeler ensuite le bénévolat : de nombreuses personnes sont disponibles pour rendre service à autrui, sans souhaiter de rémunération. Pourtant, tout le monde ne sait pas forcément comment se rendre utiles, et par ailleurs de nombreux besoins ne sont pas satisfaits, de nombreuses activités profitables ne sont pas assurées. L’intérêt est donc d’imaginer la mise en relation, en réseaux, de l’offre et la demande dans un cadre précisé. Bien que la législation soit peu et mal définie, les actions entreprises sont nombreuses : Centre National du Volontariat, Le Parrainage, Les maisons de chômeurs, Les jardins familiaux, Les gardes réciproques, La téléassistance de voisinage, Les cantous… Nous nous attarderons ici sur deux actions particulières, piliers de l’économie solidaire : Les Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs et les Systèmes d’Echanges Locaux.