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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

« Le placement est-il violent ? »

« Le placement est-il violent ? » Ce dossier a été l’occasion d’avoir une dynamique de groupe, sur le thème du placement et plus particulièrement de la souffrance au de là de la violence qu’il engendre. Nous avons pu voir que la violence qui découlait du placement était souvent due à une incompréhension de celui-ci, mais que la souffrance était quant à elle toujours présente. C’est donc à nous en tant que professionnels, de permettre une meilleure condition de placement en instaurant une relation éducative avec l’enfant mais sans occulter son histoire et par conséquent sa famille. L’enfant doit être au cœur de nos actions, et nous devons nous questionner sur son intérêt à lui. Dans le placement les parents ont souvent l’impression d’être de « mauvais parents » d’où l’importance de travailler avec eux en amont, et pendant le placement quand les situations le permettent. A l’issue de notre travail de réflexion, chacun de nous à aujourd’hui sa propre conception du mot violence et des enjeux qui en découlent.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Faut-il sanctionner pour éduquer?
Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?
Dossier de Pratiques Professionnelles (DPP) : Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addiction (CSAPA)

Les unités du CSAPA sans hébergement accueillent au quotidien (sauf  le week-end) toutes personnes qui ont un usage problématique de substances psycho-actives licites ou illicites et de produits associés mais aussi des addictions sans substances (le jeu par exemple) ainsi que, le cas échéant, leur entourage.

Chaque personne est accueillie de façon anonyme et peut bénéficier de prestations gratuites dispensées par le Centre. Cet accueil est fondé sur la libre adhésion et le volontariat. Toutefois, il est possible que la personne soit contraint de nous rencontrer (injonctions thérapeutiques, contrôle judiciaire, obligation de soin, stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de stupéfiants, …) c’est dans ce cadre contraint qu’il appartient aux travailleurs sociaux de transformer le caractère forcé de cette démarche vers un projet porteur de sens pour eux et d’aboutir, si possible à une prise en charge volontaire et durable.

Car s’il est vrai que l’on voit bien souvent l’aspect médical par la mise en place d’un traitement de substitution au  sein du CSAPA, il n’en est pas de même pour le rôle  et la place de l’éducateur au sein de la structure car il est le seul à ne pas travailler dans le champ du « soin ».

Réflexion pédagogique lors d'un stage en CHRS

En effet on n’éduque pas au hasard. On éduque, en général, j’aurais tendance à dire toujours, pour. Engagé dans une relation dissymétrique, on a un but, une idée dans la tête, une idée de ce que doit être l’autre, c’est ce « désir de maîtrise », dont nous parle Meirieu. Reste à savoir comment on éduque. Éduquer, c’est donc une posture éminemment politique qui engage et qui a des conséquences qu’on ne maîtrise pas toutes.

C’est tout le paradoxe de l’éducation, il s’agit de passer le relais d’une génération à l’autre, en sachant que plusieurs générations coexistent. Il y a donc pour éviter le chaos et assurer une certaine continuité, la nécessité de faire un minimum cohésion sociale. Comment gérer ce passage d'une génération à l'autre et vivre ensemble ? C’est me semble-t-il, tout l’enjeu du travail éducatif, et là il y a un choix à faire : l’absolu ou le relatif, une société figée éternelle ou une société en mouvement en constante évolution qui fane et refleurit sous une autre forme, éduquer contre ou éduquer avec ?

 

DC4 - Travail en partenariat et réseau Maison relais

Pour la réalisation de ce dossier, je me suis appuyée sur le journal de bord que j’ai tenu pendant mon stage, sur les différents ‘témoignages’ récoltés auprès de l’équipe, ainsi que sur plusieurs lectures.

Ce dossier se compose d’une première partie, présentant l’institution, le réseau auquel elle appartient ainsi que ses différents partenaires.

Une deuxième partie, explique le fonctionnement de la Maison Relais x, un des partenaires de l’institution ainsi que le projet mis en place avec cette structure.

Et enfin, une troisième partie, relate plus précisément le travail de l’éducateur spécialisé avec différents partenaires et mon implication personnelle.

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