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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

Unité transversale d’approfondissement : Le Handicap

Unité transversale d’approfondissement : Le Handicap Le corps est la propriété d'un individu et de lui seul, c'est ce qui fonde une partie de son identité, c'est sous cette forme qu'il se donne à voir à l'extérieur. L'institution par le biais de ses murs se doit de protéger ce corps de ce qui l'entoure. Permettre à chacun de prendre soin de soi en toute sécurité dans les lieux privés ou publics de l'institution. Et ainsi respecter l'intégrité, l'intimité et la dignité de la personne.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

La place laissée aux enfants dans l'accompagnement aux familles
Au service d’AEP, le travail est majoritairement centré sur la dynamique familiale au travers de la parole des parents alors qu’ils sollicitent le service pour les symptômes de leurs enfants. Cela m’a amené à me questionner sur la place laissée aux enfants dans cet accompagnement et sur l’utilité de s’entretenir seul avec le ou les enfants. Ceci pour leurs signifier qu’ils ont une place au sein de cette famille, afin de les entendre et de les écouter sur les difficultés rencontrées et de ne pas placer les parents comme seuls responsables des difficultés familiales. C’est en posant ce constat que je développerai mon thème éducatif en étayant mon propos à partir des fonctions parentales et en le mettant en lien avec les différents axes de la parentalité développés par D. HOUZEL. Je continuerai par prendre en compte les dynamiques familiales particulières et je finirai par illustrer mon propos avec deux situations rencontrées sur mon lieu de stage.
Observation de groupe dans un IME
La situation a lieu dans un Institut Médico-éducatif avec un agrément de 80 enfants de 4 à 17 ans. Ces enfants possèdent une déficience intellectuelle légère, moyenne ou lourde avec ou sans troubles associés.
Projet théatre en ITEP
Le théâtre est un art, contrairement à beaucoup d’autres, où l’on ne perçoit ni ne voit immédiatement le résultat de son action. Ecrire un poème, faire un croquis ou encore réaliser un film permet au créateur de prendre du recul et de la distance avec son « œuvre ». Au théâtre, cela n’est pas possible. Ce qui fait la difficulté, mais aussi la force de théâtre, c’est qu’il est soumis à l’appréciation d’autrui. Le regard de l’autre valide ou non ce que l’acteur ou le metteur en scène ont préparé, pensé, élaboré.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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