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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

L'épuisement professionnel

L'épuisement professionnel

On parle d’épuisement professionnel ou de “ Burn-out ” depuis le début des années soixante-dix, ce phénomène existe depuis bien longtemps, mais il n’était pas parlé; un peu dérangeante, on ne s’occupe pas de cette situation, ou plutôt on l’occulte. Les personnes en relation avec un collègue atteint de cet épuisement professionnel pensent qu’il s’agit du comportement de l’individu qui est en cause, de son manque d’intérêt pour sa fonction. Les auteurs qui se penchent sur cette question vont montrer que cette situation n’est pas due à la personne mais aux agents qui l’entourent.

A mon avis ce problème vient surtout par le fait qu’il est peu parler, non pas qu’il soit inconnu par le secteur du travail social, mais les interprétations restent souvent ciblées sur la personne. Les personnes qui ne sont pas touchés par ce phénomène (qui savent gérer les frustrations entraînées par le fonctionnement de leur pratique, ou qui ont trouvé des moyens de reconnaissance soit en se basant sur leur résultat , soit en ne se basant que sur les problèmes du public avec lequel il travaille, occultant ainsi les perversions institutionnelles et politiques) pensent qu’il n’est pas normal que d’autres peuvent en souffrir. J’ai pour ma part remarquer ce phénomène par l’intermédiaire de mon stage, je ne savais pas avant de m’y intéresser que l’on pouvait l’expliquer, et que plus d’un auteur y avait travailler ces dernières décennies. Ce problème est au programme de ma formation parce que j’ai choisi de prendre l’option concerné par l’histoire de l’éducation, nous ne serons donc qu’une douzaine à suivre des cours sur ce phénomène. Je pense que le fait de connaître les causes et les effets de l’usure professionnelle, on peut dans un premier temps les comprendre, ensuite les analyser, et donc sachant que ce phénomène existe, on se méfierait de ces causes. Quand on entre en formation, on a souvent l’impression que nous allons changer le monde, que nous ne serons pas en proie aux problèmes que nous rencontrons, or j’imagine que la désillusion peut être grande après quelques années passées à se battre pour nos convictions. Si tous les élèves en formation bénéficiaient d’un enseignement relatif à ce problème, nous y serions peut-être mieux préparer, et surtout il nous faudrait moins de temps pour se rendre compte que se phénomène n’est pas d’ordre personnel mais engendré par des facteurs internes ou externes à la profession. Je pense également que la mise en place de formations continues relatif à ce sujet, et sa diffusion au plus grand nombre de professionnel, serait un plus dans la prévention de ce phénomène. Ainsi les institutions, qui sont souvent à l’origine des causes de l’épuisement professionnel, auraient un retour et peut-être que le dialogue pourrait s’établir plus aisément. Les professionnels peuvent être informer de ce type de situations, mais encore faut-il qu’ils soient abonnés à des revues spécialisées, tel que les cahiers de l’actif, où des dossiers spéciaux y sont consacrés. Tout ceci m’amène également à penser que la création de réunions de paroles où se retrouveraient les éducateurs, les chefs de service, et la direction des établissements, pourrait être un facteur d’échange, si l’hypocrisie et les fiertés personnels n’en faisaient pas partie. Ce serait un instant où les critiques devraient être acceptées de part et d’autre, dans un but constructif et dans une relation professionnelle guidée dans le sens des possibiltés de travail envers les accueillis. De plus, l’état dépense souvent sans compter pour financer de nouvelles structures, des groupes de réflexions sur les grands axes de leur politique. Il serait peut-être plus judicieux de penser à consolider et à réamenager celles qui existent déjà. Bien sur ce genre de discour doit être tenu depuis bien des années. Je n’ai rien découvert d’existentiel pour l’humanité. Mais pour ma part, ce travail m’a permis de mettre de côté mes préjugés sur le fonctionnement de certains professionnels, et de me rendre compte de ce qui m’attends une fois actif. De plus cette recherche m’a suscité l’envie de ne pas rester en surface de ce problème, mais d’essayer par la suite de l’approfondir afin que l’utopie que génère les professions d’aides ne s’empare pas trop longtemps de moi.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Réseau et Partenariat au Québec
Actuellement en formation d’éducateur spécialisé, j’ai pu repérer, lors de mes différentes expériences quelques bénéfices du travail en partenariat : L’ouverture des établissements permet d’abord de ne pas stigmatiser les personnes accueillies en institution. Ces dernières peuvent l’être sur un territoire, par le lien direct à la structure. Si l’on ne donne pas l’occasion à la population de rencontrer les personnes accueillies, cela n’impulsera pas leur inclusion dans la société. Or, c’est une des missions du travailleur social que de participer à cette inclusion. Ensuite, cela permet de compléter les compétences de l’équipe pluridisciplinaire de l’établissement. Un professionnel ou une équipe ne peut pas répondre à elle seule à l’ensemble des besoins et désirs des personnes accompagnées. Il est donc nécessaire de faire appel aux ressources du territoire pour garantir un accompagnement complet des personnes. Enfin, ce travail conjoint amène à prendre du recul par rapport aux situations ou populations accueillis pour mieux répondre à leurs besoins et donc, favoriser une possibilité d’accompagnement complète de la population. De plus aujourd’hui, s’unir avec les autres acteurs du territoire est devenu une obligation légale à travers différentes lois. Par exemple, celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale « marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue ». L’intérêt du réseau et des partenaires est donc à mon sens, facilement justifiable, néanmoins, il ne suffit pas de connaître ces potentiels bénéfices pour mettre en pratique ce travail ensemble. Il faut comprendre les dynamiques des relations entre les personnes ou les institutions afin d’être capable, par la suite, de s’adapter et d’être efficace avec les différents acteurs du territoire. En ce sens je débuterais mon travail en définissant ce qu'est un partenariat, ce qu'est un réseau, et mon lieu de stage de deuxième année. Ensuite, en m’appuyant sur des observations de cette expérience au Québec, j’analyserais un partenariat plus en détail afin d’étayer ma réflexion sur ce sujet. Enfin j'apporterais des propositions d'amélioration et d'évaluation liées à ce travail conjoint. L’accueil très hétérogène de l’organisme explique en grande partie la diversité du réseau et des partenaires. En effet, les partenaires seront différents entre un jeune qui rencontre des problèmes d’addictions et une mère de famille qui est suivie par la Direction de la Protection de la Jeunesse. De plus, cette diversité est induite par le fait que les acteurs du réseau peuvent devenir des partenaires et inversement selon les situations des jeunes accueillis. Par exemple, une crèche est dans le réseau car l'organisme a déjà travaillé avec elle et les deux institutions sont membres de la même table de concertation. Elle devient partenaire lorsqu'un des enfants du volet jeune parent y est inscrit et qu'il y a un besoin de suivi du développement de ce dernier ou de suivi de la relation mère-enfant. C'est d'ailleurs peut être cela qui peut expliquer la vision du réseau et du partenariat de mes collègues. En effet, ces notions ont engendré un échange intéressant entre les idées québécoises et françaises. Les membres de l'équipe que j'ai interrogé sur ce sujet m'ont renvoyé que la différenciation n'était pas présente au sein de l'organisme. Il est plutôt évoqué différents niveaux de réseau : l'un très large qui rassemble tous les organismes communautaires de l'île à qui on peut s'adresser en cas de besoin sans nécessairement les connaître. Le deuxième niveau de réseau selon eux, concerne les organismes avec lesquels les liens sont plus étroits, aussi les partenaires selon ma définition que les membres du réseau, sans différenciation. Ce travail ensemble est très présent dans le quotidien des professionnels de cet organisme, il est en effet rare qu’un jeune soit accompagné uniquement par nos services.
DPP : L'éducateur face à la violence
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