Lors de l’accompagnement, Mr A était présent aux rendez-vous ; lorsque je lui demandais de m’apporte un document le concernant, il le faisait. En dehors de cela, il ne s’est pas réellement impliqué dans son projet bien qu’il ait l’avantage de savoir s’exprimer en Français. Or, l’accompagnement mis en place est une aide, un soutien dans le projet de demande d’asile. Cet accompagnement ne doit pas se transformer en un système d’assistanat, ce n’est pas sa finalité. Mr A a choisi de venir en France mais il ne montre pas son investissement dans l’obtention de son statut de réfugié. Il n’est pas acteur de son projet.
Après avoir préparé son accueil, j’ai pu commencer l’accompagnement global de la personne.
Par rapport aux démarches administratives, j’ai réalisé les changements d’adresse vers la préfecture, l’OFPRA et le pôle emploi pour qu’il ait son courrier et son nouveau récépissé avec sa nouvelle adresse. Tout cela a été fait sans la présence de Mr A et par courrier.
J’ai également ouvert ses droits CMU et CMUC afin qu’ils puissent obtenir des soins. J’ai récupéré les dossiers, les ai remplis avec lui et les lui ai fait signer. C’est encore moi qui ai déposé les dossiers.