« Alimentation et santé », « Alimentation et précarité » : le lien n’est plus à démontrer. La progression de l’obésité et l’apparition de nouvelles maladies ont placé l’équilibre alimentaire au rang des priorités gouvernementales. L’alimentation devient ainsi une problématique inscrite au cœur de l’actualité.
Après un premier Plan National Nutrition Santé (2001-2005), les actions du PNNS 2 (2006-2010) se renforcent et ciblent davantage les populations défavorisées, principales victimes d’une mauvaise alimentation. Au-delà de la situation financière, d’autres facteurs rentrent aujourd’hui en ligne de compte : les modes de vie, l’éducation…
L’Etat interpelle donc les personnes en situation de précarité, mais aussi les réseaux sociaux en contact avec ce public, pour encourager les actions de promotion et d’éducation à l’alimentation et à la santé.
Les associations à caractère humanitaire doivent donc continuer à promouvoir les actions en faveur d’une meilleure alimentation. C’est le cas des structures de distribution de l’aide alimentaire et notamment de celle située à Salon de Provence : le Collectif des Associations Caritatives Salonaises (CACS).
Cet Etude et Projet est l’aboutissement de deux années de recherches et d’investissement dans le domaine de l’alimentation au sein d’une structure d’aide alimentaire.
Par cette action, je suis intervenue auprès du public ciblé, en évaluant ses besoins et en tentant d’y répondre de la façon la plus adaptée possible.
L’Etude a révélé des difficultés pour les bénéficiaires à intégrer les fruits et légumes à leur quotidien. Aussi, j’ai proposé de leur faire connaître simplement, mais de manière pratique, les bienfaits de ces denrées, et de les inciter à leur consommation plus régulière.
J’espère avoir contribué, par le biais des documents réalisés, à l’amélioration de leur habitudes alimentaires, et donc à leur maintien en bonne santé. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que modifier les comportements est un travail de longue haleine.