« On perd la plupart de notre jeunesse à coup de maladresses »*
La prise de risque s’accompagne de plaisirs, elle comporte des aspects positifs et une utilité : un rôle de stimulation, une aide à l’autonomie et à la constitution d’une meilleure image de soi.
La perspective du plaisir, notamment sensoriel, est plus immédiatement perceptible que d’éventuelles conséquences négatives.
La prise de risque au volant des jeunes est importante. En effet, les jeunes de 15 à 24 ans représentent 13% de la population, mais 27,6% des tués sur la route. Près de 40% du total des pertes en années de vies humaines dues aux accidents de la circulation concernent cette classe d’âge.
Les jeunes conducteurs traduisent généralement ces risques par une vitesse excessive, le non respect du code de la route, le non port de la ceinture de sécurité…
Cette tentation aux risques peut être influencée par de multiples facteurs comme le groupe de pairs, l’inexpérience, certaines substances absorbées (drogue, alcool, médicament…)
Le risque est une exposition à un danger potentiel, inhérent à une situation ou à une activité. L’évaluation des risques est le facteur déterminant de toute prise de décision.
La difficulté de l’évaluation du risque est le fait que la conséquence néfaste soit incertaine.
L’expérimentation de ces risques conduit les jeunes à la construction du soi et à son intégration dans son groupe de pairs.
Seulement, la prise de risque étant majeure pour cette catégorie de population, surtout au niveau routier, elle constitue un enjeu gouvernemental majeur qui met tout en œuvre pour lutter contre ce fléau (renforcement de la prévention et de la répression).
Au sein du Foyer de Jeunes Travailleurs, j’ai recensé de nombreux besoins parmi les différents domaines d’intervention d’une Technicienne en Economie Sociale et Familiale, comme l’alimentation, l’hygiène du logement, le budget…
Cependant, le besoin prépondérant était celui d’une prévention-santé en termes de sécurité routière.